Un gros morceau

"Healer, c’est l’histoire d’un homme qui voulait une vie tranquille en amassant des fortunes, vivant d’un emploi illégal, qui se retrouve au coeur d’une affaire où il n’aurait pas du mettre le nez.

Healer, c’est l’histoire de trois personnes qui, à la base, pourraient sembler n’avoir rien en commun et pourtant, leur passé les relie et, à mesure que l’histoire avance, vous vous rendrez compte qu’ils sont bien plus proches qu’ils ne le pensent.

Cette série est pleine de rebondissements, de suspens, les Cliffhanger sont maîtrisés et bien dosés, ils nous tiennent en haleine à chaque épisode.

Je n’ai vu que très peu de Drama usant à ce point des dernières technologies (et pourtant, l’asie en générale est quand même connue pour être à la pointe là-dessus) et je dois dire que je ne suis pas restée sur ma faim. L’utilisation du Hacking est omniprésente et cela apporte pas mal de suspense à l’histoire. Nous suivons des personnages qui sont en permanence sur la corde raide et doivent faire preuve de retenu, de réflexion et de ruse pour rester en vie. Bien entendu, celui qui doit le plus assurer de ce côté-là reste Healer. Son identité est entièrement secrète sous ce pseudonyme et ne doit pas être divulguée. Nous faisons face aux problèmes, souvent utilisés dans les Drama, d’un personnage qui souhaite faire exploser ses émotions mais qui doit sans cesse les retenir et nous offrir autant de frustration que possible. Ce stratagème permet au scénario de maintenir le spectateur attentif et dans l’espoir de connaitre enfin ce qu’il se passera le jour où tout sera mis sur le tapis. Les amateurs de Drama connaissent bien ce type d’enchaînement et, généralement, c’est ce qui plait le plus. La réussite dans Healer est surtout de ne pas faire tourner l’histoire en rond. Une fois les bases posées, bien souvent, ce genre de scénario revient souvent sur les mêmes problèmes : Le personnage A ne doit pas être découvert mais il doit sans cesse aider le personnage B, il doit agir sans que personne ne s’en aperçoivent et bien souvent, il atteint vite la dernière limite à ne pas franchir. On en vient à croire que le personnage A représente la force et l’intelligence, alors que le personnage B (bien souvent, la demoiselle héroïne du Drama) passe pour un idiot, niai, naïf et sans profondeur.

Ce ne sera pas le cas dans Healer, chaque personnage possède ses propres forces et faiblesses, elles sont logiques et bien mises en scène.

Chacun pourrait être à lui seul le héros de l’histoire. Aucun cliché du genre n’affecte ce Drama. Il s’agit vraiment d’une série addictive tellement les scénaristes ont choisi de mettre tout « ce qui fait un Drama » de côté pour nous offrir un véritable régal pour nos yeux. On arrive à un niveau très proche des séries américaines mais en conservant la touche asiatique du genre. Certes, quelques défauts sont présents dans cette série, tout n’est pas « hyper-méga-trop-cool ! » mais, au vu de tout ce qui en ressort, je dois bien avouer que j’étais sur le c** en découvrant Healer."

Critique complète disponible sur : Healer (K-Drama) 2014