Healer est sorti en 2015, et ça se ressent assez dans sa réalisation. Le scénario en lui-même est assez cliché, le montage vidéo et les scènes de cascade sont clichouilles, et il faut vraiment vraiment s’épargner la bande originale : j’ai jamais vu des musiques aussi redondantes et aussi mal choisies.
Mais.
Mais ça fonctionne. Le scénario se déroule sans trop de temps morts, même s’il souffre de quelques longueurs. Les rebondissements sont bien placés, et le jeu des acteurs est vraiment chouette, au point de permettre la suspension d’incrédulité nécessaire pour apprécier le voyage.
Les personnages sont d’ailleurs tous intéressants et jamais blancs ou noirs. Leur écriture est soignée.
J’ai néanmoins eu du mal avec la fin que je trouve vraiment expédiée : beaucoup de sous-intrigues restent non résolues, et ça nous lâche un peu de manière inattendue.
Je crois que j’aurais vraiment adoré le découvrir il y a quelques années, et ça aurait sans doute fait partie de mes coups de cœur. Aujourd’hui, je suis moins attirée par l’aspect romantique des espions et marginaux badass en tous genres, alors ça me parle moins.
Cela dit, des trois séries portées par Ji Chang-wook que j’ai vues, c’est sans conteste ma préférée.