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Avant d’être la nouvelle série Netflix du moment, Heartstopper est avant tout une saga de romans graphiques écrite par Alice Oseman, dont le premier tome a été publié en 2017. Étant une grande fan de ces livres, je n’ai pas pu m’empêcher de me jeter sur la série dès sa sortie et il est aujourd’hui temps de faire le bilan de cette première saison !
Heartstopper raconte l’histoire de Charlie Spring (Joe Locke), 14 ans, qui fréquente une école pour garçons et qui a fait son coming-out l’année précédent le début de la série. Suite à cela, il a subi l’homophobie et le harcèlement d’un groupe d’adolescents plus âgés que lui. Entouré de ses amis Tao (William Gao), Elle (Yasmin Finney) et Isaac (Tobie Donovan), ainsi que de sa sœur Tori (Jenny Walser), il a réussi à y faire face et il commence cette nouvelle année scolaire plus sereinement.
Une adolescence tout à fait normale
Dans les séries actuelles, il n’est pas rare de retrouver de nombreuses scènes de sexe et des adolescents drogués ou suicidaires qui ne font pas du tout leur âge. Et même si j’adore la plupart de ces séries, ici pas question de “teenage drama” à la Euphoria, Skins, 13th Reasons Why ou encore Elite.
Dans Heartstopper, l’adolescence est traitée de façon légère et optimiste, à travers la rencontre de Charlie avec Nick (Kit Connor), un adolescent plus âgé que lui avec qui il partage un cours, et ça fait réellement du bien !
Sans être niais pour autant, ces huit premiers épisodes sont une véritable bouffée d’air frais dans le genre de la comédie romantique queer.
C’est réaliste, et on apprécie
Tout est très juste dans Heartstopper : l’attirance de Nick pour Charlie qui se développe petit à petit, ses sourires devant les messages qu’il reçoit, leurs gestes qui deviennent de plus en plus tendres… Mais c’est bien plus d’une simple histoire d’amour gay : c’est une série remplie de diversité qui aborde avec brio la quête d’identité et de sexualité.
Entre étudiante transgenre, personnages racisés ou encore couple de filles, la nouvelle série Netflix met réellement l’accent sur la représentation LGBTQIA+, et elle le fait de façon très réaliste. L’énergie de ces jeunes acteurs n’y est pas pour rien : ils sont touchants et ressemblent très fortement aux personnages d’Alice Oseman, physiquement mais pas que. À titre d’exemple, Yasmin Finney est elle aussi transgenre et Joe Locke est ouvertement gay, ce qui donne un réalisme particulièrement appréciable à la série.
Un comfort show positif et bienveillant
Que dire de plus si ce n’est qu’après avoir terminé le dernier épisode, j’avais déjà envie de revoir l’entièreté de la saison ? Le seul point négatif que je pourrais lui donner, c’est qu’on ne voit pas beaucoup certains personnages comme Tori la sœur de Charlie, Nellie ou encore Isaac.
Avec ses animations et transitions toutes mignonnes, la série Heartstopper est vraiment bien partie pour devenir le nouveau comfort show de beaucoup de gens. Elle série apporte bienveillance, positivisme et réconfort, tout en traitant de sujets importants sans jamais tomber dans le dramatique.
Je ne peux que vous recommander de vous jeter dessus ! ❤️