Tout d'abord, si il y a bien une chose dont vous devez être sur au niveau clinique, c'est que si vous ne ressentez rien devant cette petite oeuvre, pleine de finesse et de simplicité, deux options s'offrent à vous mes chanceux :
- Soit vous êtes simplement homophobes, et ne vous inquiétez pas, vous ne serez pas seuls...
- Soit votre coeur s'est arrêté de battre depuis quelques temps déjà, et triste nouvelle pour vous, vous êtes morts.
Dans le paysage audiovisuel actuel, il peux y avoir des extrêmes, il peux y avoir de la beauté, de la force et une dureté rare et extraordinaire comme Euphoria sait le faire.
Mais il peux y avoir aussi l'inverse, tout aussi fort, mais dans sa finesse, sa douceur et sa simplicité : et je vous le donne en un mot : Heartstopper.
La mouvance (peut-être forcée) d'ouverture d'esprit version Netflix ne peux pas avoir que du mauvais et en voilà l'exemple type.
Ici : pas de violence, pas de sexe, un beau monde romantique.
Alors oui, c'est une fiction, c'est romancé à souhait, c'est édulcoré à foisons...
Et alors ?
Ça ravive.
Ça ravive, ça ressuscite le romantisme qui se meurt depuis bien trop longtemps.
Et ceux et celles qui ont connus, connaissent ou connaîtront je l'espère, ce sentiment bien trop rare dans leurs vies, ne feront qu'apprécier.
Le romantisme n'est pas quelque chose destiné uniquement aux adolescents, aux romans à l'eau de rose ou aux fictions sans saveurs.
Profitez-en. C'est rare.
Et là où ça fait encore plus fort, c'est que même si parfois on arrive à la limite du kitch ou de la mièvrerie, jamais on ne l'atteins.
Et mesdames, mesdemoiselles, messieurs : ça fait du bien en tabarnak ! Comme on dit icitte????
Ouvrez votre pauvre coeur meurtri, et profitez simplement de la justesse du jeu des deux comédiens principaux mélangé aux légères incrustations animées de ces trop courts huit chapitres saisonniers.
Une larme, un sourire, une larme, deux larmes... Allez allez ! Vous y êtes presque.
L'amour et le romantisme, c'est comme le Pinard : ça devrait être obligatoire !