En fait c'est un proto-Ghibli réalisé par le réalisateur du tombeau des lucioles, avec du Myasaki dedans (le layout et les génériques).
La contemplation de la nature, la montagne, les nuages, le soin apporté au réalisme déjà à cette époque, (mon Dieu, l'animation de la vache dans l'épisode 48 !).
Quelques très belles séquences, comme celle où la paralytique, telle Morton d'Il était une fois dans l'Ouest, se déplace contre le mur écrasé de soleil vers son fauteuil roulant.
Evidemment, sur nos écrans pourris de 1977, toute cette beauté formelle ne se voyait pas.
Quant à l'histoire, bah, une vision un peu trop orientée Rousseauiste (le bon sauvage vs. la vile ville), et des petites filles qui chouinent beaucoup, mais une intéressante histoire de mélancolie au milieu. Et comme le réalisateur arrive à rendre un sentiment d'un simple regard !
Et puis le chien Hercule, ancêtre de Totoro, et la Rougemont et ses névroses sont deux personnages bien intéressants.
Bref, ce Heidi là est bien bath.