Ah, Hélène et les Garçons, c’est un peu comme si tu prenais une salle de classe, tu la remplaçais par une cafétéria avec des tables collantes, un canapé vintage et quelques instruments de musique… et bam, tu as le décor parfait pour un soap-opéra 100 % années 90 où la plus grande préoccupation des étudiants n'est ni leurs études ni leur avenir, mais plutôt des triangles amoureux qui se tordent et se détordent sans fin.
Hélène, la douce, l’angélique, est l’incarnation de la "gentille fille" que tout le monde aime mais qui est un peu trop parfaite pour être vraie. Son rôle principal ? Jouer les médiatrices entre ses amis, faire des câlins et chanter des chansons d'amour avec une guitare acoustique pour apaiser les tensions. Oui, parce que dans ce monde-là, un petit refrain de ballade romantique suffit à régler toutes les disputes. Problème de cœur ? Un petit tour à la cafétéria et tout rentre dans l’ordre, ou pas.
Les garçons ? Eh bien, ils sont là pour jouer de la musique (ou du moins essayer), discuter de leur dernier rencard raté et parfois se battre gentiment pour l’amour d’Hélène ou d’une autre fille du groupe. Leurs préoccupations majeures ? Est-ce que Nico va réussir à sortir avec la fille qu’il aime ? Est-ce que les répétitions du groupe vont enfin aboutir à un concert (spoiler : jamais) ? On est loin des problèmes existentiels d'étudiants lambda, mais c’est ça qui fait le charme désuet de la série.
Les dialogues sont un festival de clichés amoureux : "Je t’aime, mais est-ce que tu m’aimes vraiment ?", "Tu m’as menti, je suis déçu(e)", "Je t’ai vu avec un(e) autre !" et autres joyeusetés dignes des plus grandes tragédies sentimentales. Et pourtant, malgré cette simplicité, on se surprend à regarder chaque épisode en se disant : "Mais comment vont-ils bien pouvoir compliquer encore plus ce triangle amoureux ?" La réponse : en y ajoutant un carré, puis un pentagone, puis… tu vois le tableau.
Et puis il y a la musique. Le groupe de Hélène et ses amis, c’est un peu comme si tu te retrouvais dans un karaoké permanent où les chansons parlent d’amour, d’amitié et de coucher de soleil. Les paroles ne sont pas exactement de la poésie, mais elles ont ce charme sucré et naïf qui te fait sourire malgré toi. C’est kitsch à souhait, et en même temps, c’est exactement ce dont tu as besoin pour une série où chaque épisode est un remake de la déclaration d'amour à l’eau de rose.
Visuellement, c’est la mode des années 90 dans toute sa splendeur : jeans taille haute, chemises à carreaux, coupes de cheveux improbables. La cafétéria est le QG des intrigues, un lieu où tout le monde se retrouve, où les histoires se nouent et se dénouent, et où on dirait que personne n’a jamais vraiment cours. À croire que l'université de Hélène et les Garçons est une école spéciale pour apprendre à gérer les relations amoureuses plutôt que des études académiques.
En résumé, Hélène et les Garçons, c’est un peu comme un feuilleton que tu sais absurde, mais auquel tu t’attaches malgré toi. C’est prévisible, c’est sucré, c’est répétitif, mais c’est exactement ce que tu attends d’un soap-opéra pour ados des années 90. Alors, si tu es prêt à replonger dans cet univers où l’amour et les disputes sentimentales sont plus importants que tout le reste, installe-toi sur le canapé de la cafétéria et laisse-toi porter par cette symphonie kitsch des cœurs brisés.