Honneur à la série qui a réussi à pourrir un prénom pendant plusieurs générations : on ne trouve pratiquement plus d'Hélènes dans les écoles depuis sa diffusion. Totalement pourrie, cette série mérite quand même un 5 pour l'intérêt sociologique et anthropologique qu'elle recelait.
La France se créait une sorte de miroir de ses angoisses juvéniles et bien pensantes, en dressant un portrait de la jeunesse à l'aquarelle, juste avec quelques taches pas trop sales pour faire un scénar.
On repensera à Hélène et les garçons de la même façon qu'on se ressasse les erreurs de jeunesses d'un enfant : c'était déconné, mais il fallait peut-être passer par là.
En tout cas ça reste un traumatisme du petit écran qu'on ne peut pas ignorer.
Et, franchement, par rapport à ce qu'on diffuse aujourd'hui, ils étaient rétrospectivement dignes !