"Je ne suis pas la justice" [Spoil]

Pour la petite histoire : Comme SensCritique n'a pas répertorié les épisodes de la série, j'ai été contrainte de regarder les résumés de chaque épisode sur Wiki pour me repérer. Mais je me suis fait méga spoil avant la fin.. (Méchant Wiki).

Au vu du cliff-hanger de la fin de la saison 1, cette deuxième saison de La Fille des Enfers m'avait l'air très prometteuse.
Dans cette saison, Ai et ses acolytes sont toujours aussi attachants, et la fin est une vraie tragédie, même si en voyant le résumé de la saison d'après je me suis dit que tout ce pataquès dans le dernier épisode est inutile.

Nous notons l'apparition de Kikuri, une gamine insupportable, qui semble se prendre d'affection de « Mademoiselle » mais qui plus tard se retrouvera en « rivalité » avec cette dernière afin de devenir la fille des Enfers à la place de Ai. Le seul point d'attachement à la première saison est Tsugumi Shibata, pour un caméo de 30 secondes max dans la fin de cette saison.

Lors de ma critique sur la saison 1, j'ai fait le constat qu'on finissait par s'ennuyer un peu face à la redondance des situations et du schema narratif basés sur ces piliers.

• Persécution


• Appel à l'aide


• "Si tu veux vraiment faire déferler ta vengeance retire la ficelle rouge."


• La victime hésite et quand elle se fait casser la gueule dans un dernier espoir retire la ficelle


• Ai monte dans sa belle citrouille.


• Hallucinations et début de la vengeance pour le méchant pas beau.


• Ippen Shindemiru ?


• "Cette vengeance vous guide en Enfer"


• "Nous vous vengeons en votre nom"


• Générique.

On peut aussi appliquer ce genre de schéma à la saison complète : Vengeances multiples pour instaurer l'atmosphère > Flashback > Une autorité apparaît pour faire arrêter ce jeu et devient un perso récurrent (Ici, Takuma, avant Hajime) > Fausse Tragédie > Générique de fin qui te dit que cette saison ne fait pas plus avancer le Schmilblick.

En bref, cette deuxième saison de Shigoku Shoujo ne nous apporte rien de plus que des éléments concernant le passé personnel et commun de chacun des personnages sans pour autant poser des questions existentielles. La fin de Futakomori, est juste plate et sans grand intérêt, et finit sur un « Happy end ».