Love, Death & Robots
7.4
Love, Death & Robots

Dessin animé (cartoons) Netflix (2019)

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De la baise, des litres de faux sang et du méca.

Love Death, and Robots semble avoir été pour beaucoup de personnes une révélation graphique et cinématographique. Pas pour moi.
A un tel point c’était un peu la série que je regardais quand j’avais que quelques minutes de disponibles où j’avais rien à faire durant ce laps de temps.
Si certains ont regardé l’intégralité en une soirée, il m’a fallu pas moins de deux semaines pour la digérer. A titre de comparaison, c’est aussi le temps que j’ai mis pour visionner l’intégralité de Dr House qui comporte 7 saisons.


Je ne suis pas adepte de la SF et le steampunk n’est pas ma tasse de thé, donc pour cette critique je vais me baser sur deux critères : Le côté mini-épisodes autour d’un theme précis, et le design employé dans cette série.


Sur le papier, l’idée était sympa, réunir plusieurs realisateurs et leur permettre de bosser sur un thème commun : L’amour, la mort et la technologie (D’où le « Love, Death, and Robots).
Mais dans la réalité on peut dire que ça à foiré.
« Love » devient de la baise pure et crue, à croire que 15 mins c’est pas assez suffisant pour exposer une histoire d’amour vraiment magnifique (alors que on a tous chialé devant la scène d’introduction de « La-haut » qui dure moins longtemps)
« Death », devient juste une succession de morts atroces, gore à souhait et extrèmement putaclic.
Et dans le cadre des « Robots » la 3/4 du temps le thème est abordé lors de combats aussi ridicules que dans les scènes finales de Power Rangers. (tututuutuu)


Tout le monde aura reconnu un nom au générique, celui d’un des co-créateurs de Black Mirror. Mais en voyant la dernière saison de cette dernière un peu décevante, je ne suis pas étonnée d’être déçue en visionnant LDR vu que ce sont des themes réccurents dans les deux séries.
Personnellement je trouve ca plutôt dommage car lorsque la mort est exposée de manière allégorique dans Black Mirror (Mort sociale, virtuelle ou les deux.) les réalisateurs de LDR n’ont pas cherché plus loin qu’une simple mort dégueulasse avec sang qui gicle.


Pour les non adeptes de courts métrages, 15 minutes de film ça peut paraître court, mais c’est largement suffisant pour raconter une histoire complète. Et justement, je ne peux m’empêcher de faire le parrallèle avec Ani*Kuri et Abc of Death.
Le premier est une série d’animation crée pour une chaine nippone afin de promouvoir les moyens techniques utilisés dans l’animation japonaise. Elle est composée de mini épisodes, comme LDR sauf que ceux ci ne font qu’une minute !
Pour Abc of death, même topo, sous la forme d’un film de deux heures, où les réalisateurs ont pour thème la mort, et se sont vus attribuer une lettre de l’alphabet avec laquelle ils doivent faire coincider leur histoire.
Et je dois dire que comparé à ces deux œuvres LDR est vide et fade car les films réalisés ont juste l’apparence de simples teasers et qu’aucun ne laisse entrevoir ne serait-ce qu’un peu la patte d’un realisateur talentueux.
Pourtant le mini-film de Satoshi Kon pour Ani*Kuri m’a tellement fait voir un univers intéressant et singulier, qu’il a marqué mon esprit.
Alors que pendant ce temps la, j’ai juste remarqué qu’un studio d’animation francais avait réalisé un épisode pour LDR parce que il reflète l’esthetique flat-designesque degueulasse dans laquelle repose la mode du design en France. (Sans parler des dialogues moisis qui ne peuvent qu’avoir été écrit par des francais.) On peut aussi bien faire une telle critique des américains qui n’hésitent pas à utiliser un style bourrin, a grand coups de guns, et de voitures grosses cylindrées tunnées par votre voisin Jacky.
Franchement, voir ca, me donne envie de pleurer des larmes de sang.
Coté scènar’ la 3/4 se sont carrément pas foulés à croire qu’ils l’ont rédigé après une soirée de beuverie.
Cette série ne m’a tellement pas marquée qu’a l’heure actuelle je ne pourrais vous parler que deux ou trois épisodes (sur 20) alors que je pourrais vous parler de A*K et de AbcOD pendant des heures.


Je pense que la hype autour de cette série est tellement importante que cela fausse grandement la note affichée sur SC et que cela en fait d’elle une œuvre carrément surcôtée.

MayuInc
4
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le 27 mai 2019

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