Après une première saison qui avait de quoi faire monter les geeks et autres sériephages au 7ème ciel, la chute a été brutale et on ne peut pas dire que ça vole très haut.
Intrigues confuses, poussives, dénouements et révélations maladroites, personnages ridicules ou simplement inutiles, Heroes a, dans les trois saisons suivantes multiplié les sacrilèges en se permettant de confiner d'excellents acteurs dans des rôles non seulement secondaires mais dont on se serait bien passé (Kristin Bell, David Anders, Robert Knepper, j'en passe...). Bryan Fuller a été bien avisé de quitter le navire en péril qu'était la pseudo équipe créative menée par un Tim Kring bien trop arrogant. Seule la saison 4 a enfin amené ce que j'attendais: la fin.
J'ai mis cinq pour honorer la première saison. J'aurais sans doute mis -50 sinon.