High School of the Dead par cityhunternicky
Highschool of the dead raconte comment un groupe d’adolescents se réunit et lutte contre la soudaine (et mondiale) apparition de morts-vivants.
On ne dira pas zombies, car la série n’a pas eu l’accord pour utiliser ce terme. Enfin c’est ce que racontait l’auteur des sous-titres de son animé… Enfin bon, ça mord, ça mange de l’humain, et ça ne meurt que quand tu lui défonces la tête avec la violence d’un puceau de 15 ans… Je vous envoie trop de rêve là, je sais ! Rien de très original donc, et on s’arrêtera bien vite dans cet aspect nouveauté, car c’est complètement inexistant. On survit tout de même grâce à cette atmosphère et cette mentalité toute japonaise concernant l’autorité et les règles.
Rien de plus stressant donc pour nos héros que de devoir écouter un professeur, un policier ou un adulte, tout simplement. Cette notion de hiérarchie est la seule chose bien traitée et qui sorte de l’ordinaire. Sauf que ça reste tout de même très prévisible et limité car aucune vraie réponse ne vous sera fournie et surtout, les adultes paraissent tous plus bêtes les uns que les autres… Pour compenser le vide sidéral donc, on va vous occuper les mirettes Messieurs : Voici les poitrines démesurées retenues par un soutien-gorge enfant, et des fesses rebondies qui illustrent à elles seules la crise de l’industrie du textile.
Je vous entends bien, ça fait beaucoup trop faux et surréaliste pour avoir un quelconque impact sur vous. Ne mentez pas, car avec ses quelques 12 épisodes, Highschool of the dead ne peut compter que sur votre intention perverse pour vous conserver dans son sein. Ce déballage beaucoup trop grand sera très rapidement ridicule et vomitif et seule la violence restera un élément simple et habituel, mais toujours efficace. Pas assez cependant pour avoir envie de revoir la série, voire même de la finir tant le temps parait long, quand il n’est pas lent à permettre de trouver des incohérences.
Pour conclure, Highschool of the dead n’arrive pas à dépasser son cadre érotique pour offrir une bonne histoire d’horreur ou de combats face aux morts-vivants.