Après le décevant Creepshow (qui peut tout à fait s'améliorer lors de sa saison 2) et le catastrophique reboot de The Twilight Zone, pourtant chapeauté par Jordan Peele, voici enfin un revival et une série anthologiquequi se montre à la hauteur. Revival d'une série des années 80 produite par Spielberg (à l'époque comme aujourd'hui) qui n'avait pas franchement marquée les esprits et dont le retour ne semblait attendu par personne.
Le premier épisode n'a certes rien de bien original, mais l'épisode est vraiment plaisant à suivre et c'est une bonne entrée en matière de ce que sera la série. Sans être aussi bien que le "pilote", le deuxième épisode est un peu trop similaire dans le fond et est trop long pour ce qu'il raconte, avec très peu de subtilité niveau mise en scène sans doute parce qu'il a été confié au gars qui a fait "slender-man". "Dynoman and the Volt" est le meilleur des trois, grâce à son hommage aux comics de s-h et comportant la dernière apparition posthume de Robert Forster. Vous aimez cet acteur, vous devez regarder l'épisode.
Nous pouvons regretter un peu de progressisme, et un aspect SJW dispensable (ceci dit bien moindre que dans The twilight zone) mais pour le moment, cela n'en devient pas gênant. Montrer deux hommes s'embrasser sans dévelloper de relation derrière n'est pas très intéressant uniquement pour le principe de se montrer dans l'ère du temps, quand d'autres séries l'ont fait avant et avec un propos (comme "San Junipero" dans Black Mirror ou "sick girl", beaucoup plus féministe (sans prétention) dans l'anthologie "Masters of horror")
Partie comme elle est, la suite de la série se montre particulièrement prometteuse.