Vu sur Netflix, Hymn of Death est présenté sous la forme de trois épisodes d’une heure. Une mini-série donc. Argon se présentait également de cette façon, c’est-à-dire un mini-drama mais composé de 8 épisodes tout de même. Ici, le nombre d'épisodes est restreint. En effet, bien que regorgeant de bonnes idées et faisant preuve de beaucoup de maitrise sur la réalisation, la mise en scène, les décors et costumes, le facteur "durée" ou "temps" du drama ne joue pas en sa faveur.
Le développement de l’histoire est très rapide, on survole donc beaucoup de choses.
L’aspect romantique prend grandement le pas sur l’aspect historique dont on aurait apprécié plus de détails et de profondeur, en particulier sur le fonctionnement de la société coréenne (sous occupation japonaise à cette époque), de leur manque de liberté, de leur respect pour la famille, de leurs moeurs plus globalement.
Cette première scène sur le bateau nous met l’eau à la bouche, on veut savoir pourquoi cette réaction et ce choix si brut.
Le duo joue parfaitement bien, fait preuve de justesse, nous touche de part leur amour interdit, leur peine, leur désespoir de ne pas vivre heureux et libre aux yeux de tous.
Tant de contraintes qui brisent une vie que les deux protagonistes auraient pu rendre plus facile pour certains notamment (famille de Yun Sim-Deok) et plus passionnante ainsi que moins tracée et définie pour d’autres (famille de Kim Woo-Jin).
Toutefois, par manque d’épisodes, on ne pourra en apprendre davantage sur les autres personnages, très dommage.
Beaucoup de potentiel et d’émotions pour Hymn of Death, avec un côté technique et artistique de qualité, mais au scénario peu développé, assez logique au vu du nombre d’épisodes.
Note générale : 7/10