PoutyHermione est appelée en tant que consultante sur un affaire en cours à Austin, sa ville natale, impliquant une demi douzaine de danseuses lycéennes, deux danseurs professionnels portés sur le jailbait, un presque coup de zizi et une violente crise de convulsion. Mais lorsqu'une seconde danseuse présente les mêmes symptômes (les convulsions, pas le presque coup de zizi), la panique au sein des parents commence à sourdre...
ToxicoSeanPenn est un flic, marié, sur le point d'avoir un gosse, et lui aussi porté sur le jailbait, la grande soeur de la convulsée n.1, il lui a même dit des mots d'amour qu'elle a pris au sérieux, et elle semble bien décidée à lui faire assumer ses mots doux prononcées sur un coup de tête, ou plus probablement un coup de zizi.
Un troisième individu, dans sa chambre, a accès à la vidéo de la crise d'épilepzizi de la jeune, et passe la nuit sur un montage entre celle-ci et des vidéos de la petite troupe de danse.
Et v'la t'y pas qu'il se met à convulsionner lui aussi!
Hysteria s'annonce sombre, et promet du bon, au visionnage du pilote. Comme c'était le cas de façon plus frontale dans Black Mirror, l'hystérie du titre est moins liée aux faits eux mêmes qu'à leur traitement à travers les moyens de communication contemporains, la diffusion virale des vidéos, le principe de contagion qui en découle.
Ayant déjà été piégé par un début alléchant (non, The Killing version US, je ne t'ai toujours pas pardonné), je m'arroge le droit d'updater cette amorce de critique un peu plus tard, mais pour l'instant, c'est plutôt prometteur, des personnages fissurées, une trame tissée par les histoires troubles de la plupart des protagonistes, à la façon du regretté et fondateur Twin Peaks, l'humour en moins, une critique de la médiatisation des images pas dégueu, ça part bien...