Le parti pris est de prendre presque symétriquement le point de vue contraire d'une histoire de zombies. Ça fait du bien de voir des vraies tentatives de renouvellement du genre. On devrait avoir envie de voir ces demi-morts réussir dans leurs entreprises mais on n'y arrive pas vraiment (est-ce que ça fait de nous des méchants racistes alors ?). On a même du mal à trouver les vrais vivants si condamnables.
En fait la série n'introduit pas de la nuance mais de l'ambivalence: le téléspectateur bascule d'un camp à l'autre dans un mouvement pendulaire de métronome. Sinon, quelques personnages sont très stéréotypés (le pouvoir sournois, la "résistance" pas très claire, les chevilles ouvrières, la foule guidée par la peur et univoque, les pseudo-héros...) Le personnage de Amy est toujours une apparition délicieuse et touchante.
Depuis le début, la série prend de plus en plus d'ampleur. La saison 3 devrait encore élargir le propos. Vivement.