In the Flesh par Irina Schwab
Critique après vision du premier épisode (donc susceptible d'évoluer).
In the flesh est encore une série britannique très prometteuse. Le sujet est intéressant même s'il hérisse le poil de nombreux amateurs de zombis (moi comprise) mais on comprend bien vite qu'en réalité les zombis ne sont qu'un prétexte pour parler de sujets bien plus classiques.
Côté acteurs : pour l'instant rien d'exceptionnel, pas de réel fausse note, rien de gênant mais rien qui ne sort du lot non plus mise à part peut être la soeur dont je trouve certaines réactions peu cohérentes. Elle passe un peu trop vite du coq à l'âne pour moi.
Côté scénario : ma foi les bases sont bonnes, on ne se contente pas de parler des zombis qui s'humanisent non, on présente les différents protagonistes à savoir les anti réinsertion des zombis, les contre, le mouvement de libération des zombis, le point de vue de la famille qui récupère son fils zombi celui de ceux qui ont eu des proches tués par des zombis etc... En bref même si c'est très classique et attendu sur ce genre de pitch, c'est en revanche très bien amené. Les bases sont posées, on comprend tout de suite, c'est bon on peu avancer. En revanche premier point noir, quelques ficelles sont un peu trop évidentes (exemple ce qui est annoncé à la fin de l'épisode, on le voit venir gros comme une maison). Reste à voir la fréquence de ce type de ficelles et leurs épaisseurs dans le temps.
Musique : Je ne peux pas dire qu'elle m'ait particulièrement marquée, ni gênée remarque. Au fond elle sert bien son propos sans prendre plus de place que nécessaire
Visuellement : C'est bien fait, il n'y a rien à dire, j'apprécie ce goût du réalisme contemporain dans les séries britanniques
Réalisation : Comme souvent, c'est le gros plus dans les séries anglaises. Ici on appréciera tout particulièrement le sens du détail.
Pour résumer : un premier épisode qui est plutôt une réussite et qui est surtout annonciateur de qualité. On ne s'ennuie pas, mis à part peut être un ou deux passages gnangnan mais qui savent rester raisonnable, et surtout on a envie d'en savoir plus sur ce "monde" et on suit avec intérêt l'intrigue.