Comme à chaque période d’examens, je retombe dans une période « drama ». Pour une raison que j’ignore, c’est un moment ou systématique, je n’arrive pas à m’intéresser aux séries américaines et leur dynamique. Quand tout le monde est en train de piétiner d’impatience à l’idée de voir le prochain épisode de Game of Throne, moi je me demande quel drama regarder.
Depuis Hong Gil Dong, je suis restée une très grande fan de Kang Ji-Hwan et j’avais envie de regarder un drama avec lui. C’est ce qui m’a poussé à regarder Incarnation of Money. Honnêtement, le pitch ne me plaisait pas, et si on excepte Kang Ji-Hwan et Choi Yeo-Jin le reste du casting ne m’inspirait pas grand-chose non plus.
Avouons le, ce n’est pas le drama de l’année. Et pourtant, le premier épisode m’a convaincue. Kang Ji-Hwan fait du Kang Ji-Hwan, Choi Yeo-Jin est hélas très effacée (je commence à aimer cette actrice), le lead féminin est fade, et l’histoire d’amour est vraiment là parce qu’il en faut une, mais ça marche.
En réalité, ce qui rend intéressant ce drama, c’est l’histoire. Tout le long, on se demande comment Kang Ji-Hwan va réussir à faire éclater la vérité, mais plus que sa tragédie, ce qui rend le drama intéressant, ce sont les personnages « méchants », à la fois attachant et repoussant, leur montée en puissance et leur chute donne tout le sel qu’il faut au drama. De même, on ne peut pas vraiment dire que le drama se divise entre « les méchants » et les « gentils » comme tant de série coréenne. Chaque personnage est relativement ambigu et si certains mériteraient clairement d’être plus travaillés, on ne peut pas s’empêcher d’apprécier cette nuance.
Je m’attendais à ne pas aimé le drama, à trouver les 24 épisodes très long, et finalement je me rends compte que c’est passé comme un petit pain. Probablement plus mature, moins tape à l’œil qu’un drama comme « Pinnocio » il ravira les amateurs de complot.