J'aime sa position radicale mâtinée d'un humanisme certain.
Hier, 4 octobre, j'ai découvert son émission sur David Lynch. Quand j'étais jeune, j'avais découvert son Eraserhead, qui m'avait envahi et j'en étais sorti secoué, dépassé et me demande encore ce que j'ai vécu. C'était une révolution pour mon cinéma. Et puis Elephant man, beaucoup plus classique, mais profondément humain.
En ce qui concerne Lost highway, Mulholland drive et Inland empire, j'avais cessé la lecture des DVD très rapidement, environ au bout d'un quart d'heure. Ce cinéma me semblait trop éthéré, illisible et j'avais rangé ce cinéma dans un coin de ma tête, sur le côté, bien loin de mes centres d'intérêt.
Et après le visionnage de son émission, offrant un point de vue beaucoup plus radical, j'ai ressorti le DVD de Mulholland drive et je me suis accroché, et je dois reconnaitre que je suis entré dans la narration de David Lynch, dans une sorte "d'imaginaire du rêve", gardant en tête les trois préceptes cités dans le docu de pacôme:
- Nous sommes comme le rêveur qui rêve et se met à vivre à l'intérieur de son rêve.
- Nous créons notre monde, et ensuite nous entrons dans ce monde.
- Nous vivons dans le monde que nous avons créé.
Le film devenant beaucoup plus digeste, lisible, et je me suis surpris d'attende la suite, de chercher le rêve dans l'image et l'image dans le rêve, réalisant pendant le visionnage que le film n'est que l'imaginaire d'une star en devenir qui chute dans son ascension vu sous son point de vue (remarquable Naomi Watts !) puis dans l'imaginaire des autres. (avis perso, donc à confronter bien sûr !)
Les deux autres DVD sont sur ma petite table, et je vais les relire aujourd'hui.
Merci Pacôme !