Entre cet homme auquel on a implanté une puce et qui est devenu un être multimédia, sa femme qui aurait été embarqué malgré elle dans un attentat à Mumbaï et de la géopolitique douteuse, Intelligence utilise plusieurs points d'ancrage et devient un véritable bric à brac narratif et visuel. Difficile de retrouver Josh Holloway dans un rôle plus terne que celui de Sawyer dans Lost.En effet, le personnage de Gabriel Vaughn est bien trop parfait, pas assez ambigu et surprenant comme pouvait l'être le anti-héros de l'île au milieu des naufragés. Dans ses fuites en avant et ses débordements, l'homme des situations extrêmes paraît tout au plus un homme blasé qui vit à la marge avec sa singularité et regrette un passé qui ne lui appartient déjà plus. La vision des trois premiers épisodes me suffit donc et je n'envisage pas de poursuivre.Encore un pétard mouillé qui annonçait des étincelles.