Si le premier épisode arrive bien à mettre les 3 histoires dans le vent, notamment avec l'histoire de la candidate à la mairie de Bilbao, Malen dont l'adultère filmée contre son gré est publié sur Internet. Les autres histoires ont cependant du mal à exister et seulement à partir des épisodes suivants qui bouffent finalement la fiche technique d'une série qui frise l'ennui. On avait pensé à toute l'influence qu'aurait cette histoire sur la politique de la ville, il n'en sera rien... Ca parle d'enquête policière, de réactions des personnes intéressées... Bref, loin d'être le Borgen espagnol comme les médias le vendaient. Malgré la présence de Itziar Ituno qui est une des stars de la série Casa Del Papel, Intimidad n'est ni prenant, ni tendu, et n'offre aucun suspense.
Je ne sais pas si ce sont les trois histoires qui collent peu à peu ensemble, toutes de femmes ayant vu leur vie intime exposée et publiée au grand nombre mais qui ne collent pas du tout entre elles, qui manquent de folie, d'aléas ou si c'est typiquement l'écriture ultra-longue et franchement ennuyeuse - en plus d'innombrables monologues sans dessus-dessous. Malgré la chute venant de l'avant-dernier épisode et du dernier épisode, on ne peut que penser à un gâchis.
En vérité, je trouve que la thématique en plein mouvement Me Too est carrément faite pour être destinée pour le cinéma mais pas dans cette série qui avec 8 épisodes nous fait penser que la série est interminable. Dommage parce que le pari espagnol aurait été intéressant.