Comment Anna a volé mon week-end.

Petite critique à chaud pour cette série la moins mémorable que j'ai pu regarder.

Hello Hello, jeune padawan qui lit cette critique, si tu n'as pas vu la série et que tu ne souhaite pas être spoilé(e), rebrousse chemin, car ce petit pavé est susceptible de contenir des spoilers !

Monsieur me prête son compte Netflix quand je lui rends visite ce qui me permet de voir quelles sont les series les plus tendances en ce moment étant donné que le mien est clairement axé dramas, anime etc...

Et c'est comme ca que je suis tombée sur "Inventing Anna" .
J'ai visionné la bande annonce putaclic, je me suis laissée avoir par le synopsis et mon "voyage" avec Anna à commencé.

J'ai adoré Murder crée par la même réalisatrice, mais là clairement cette série est juste trop longue et soyons honnêtes, méga chiante. A un tel point qu'on se demande si c'est pas la vraie "Anna Sorokin" qui a commandé cette série histoire de se faire mousser un peu plus.

Murder comporte un bon paquet d'épisodes où chaque épisode est "intense" au point que je lâchais parfois mon crochet histoire de bien comprendre ce qui se passait. Mais Inventing Anna c'était tout le contraire, c'est une série qu'on regarderait en arrière plan pour avoir des bruits de fond, et encore c'est une mauvaise série d'arrière plan, et elle ne sera jamais ajoutée à ma fameuse liste.

Pourtant, au début tout commence bien, on assiste à une audience expliquant qu'une très vilaine fille sans gêne a arnaqué plein de gens, on comprend le contexte, on se prend d'empathie pour Vivienne, et l'avocat de la défense. Mais à partir du moment ou à la possibilité de voir l'accusée et ce qu'elle en pense... Et c'est là que ca vire au cauchemar.

Sa personnalité immonde va prendre le dessus sur toute l'histoire de la série, un peu comme une maladie parasitaire qui envahit votre cerveau pour vous rendre abruti. La réalisation est faite de sorte que vous ne pensez qu'a elle, à sa personnalité ignoble, laissant le côté narratif de loiiiiin derrière.
Mais comme vous l'apprendrez surement en regardant la série, si on ne garde qu'Anna, la petite enfant chelou capricieuse psychopathe antipathique au fond aussi vide et intelligente qu'une douzaine d'huitres après un Réveillon de Noel , à la fin il vous reste plus rien.

Je crois que ce qui m'a le plus troué le fondement, c'est qu'au final c'est juste un biopic relatant froidement les faits, mais qu'en plus que Vivienne chiale comme une madeleine dans le dernier épisode parce qu'elle est prise d'empathie pour ce monstre froid je dois dire que ça m'a achevée. Même si elle réalise que c'est clairement bullshit parce que Anna ne s'intéresse qu'Anna et ses tenues de couturier.

Si on devait aussi parler du doublage, on peut clairement dire soit qu'il est à chier, soit il n'a fait que suivre la VO. Mais dans les deux cas, dans la VF on se retrouve avec un antagoniste avec une voix irritable à l'accent fluctuant sur certains mots et à la longue c'est horrible à l'oreille. Un peu comme un breton qui parlerait avec l'accent belge m'voyez vous.

En bref, cette série n'est pas mémorable, et fait bien partie du catalogue des séries Netflix crées uniquement pour faire du buzz, et honnêtement je crois que j'aurais mieux fait de regarder un de ces vieux téléfilms sur M6 que de faire chauffer la PS4, j'aurais été plus emballée et moins blasée.

Il n'y a rien de marquant de cette mini-serie, pas de séquences mémorables, de plans magnifiques, de personnages "forts" (forts = avec une personnalité complexe qui sort du cadre de leurs attributions, le journaliste fait son boulot de journaliste, son avocat fait l'avocat, ses potes sont des potes trahis etc...)

Ce qui nous donne à la fin un joli papier cadeau pour une affaire criminelle aussi plate que chiante, sans rebondissements, semblable à toutes les affaires liées aux détournements d'argent.

Et encore, celle de Carlos Ghosn à généré un meme qui me fait encore sourire à l'heure où j'achève cette critique.

Alors que Anna, elle, aura surement le droit au meme type de blagues attribuées aux Kardashian.