« S’amuser et ses conséquences... »

Une très jolie série britannique sur un groupe de jeunes londonien au début des années 80.

Visuellement la série est bien ancrée dans son époque, ne cherche pas le cadre magique mais les costumes, les décors, les à-côtés et surtout la musique sont là pour nous rappeler les années 80. De grands moments de joie, de danse, de beuveries, sont plutôt sympa à voir.

Cette collocation entre quatre garçons et une fille commence plutôt de facon « gay » mais s’immisce rapidement cette maladie étrangère est inconnue. Il est vrai que les épisodes trois et cinq sont plutôt des claques dans le fond comme dans les propos tenus.
Une superbe séquence où la mère du patient fait les 100 pas à l’hôpital me revient en tête.

Sur le fond, comme le dit le protagoniste principal Ritchie, ils ont vécu à fond et ils ont profités… Et ils sont partis. Certains passages de cette série sont plutôt, si on peut dire comme ça, magique, comme quand la colocataire Jill vient aider un des protagonistes qui est malade ; elle se couvre la bouche, mets des gants et jette une tasse dans laquelle il a bu à la poubelle, on passe du rire au larmes assez rapidement.

Cependant je ne suis pas du tout d’accord avec les propos tenus par Jill, dans le dernier épisode, vis-à-vis de la mère de Ritchie, sur le désir d’affirmer que cette maladie et cette volonté de profiter de la vie ainsi que de l’instant est issus d’un étouffement familial.