Teintée de bons sentiments à la Netflix, cette série , un peu trop longue pour être assez palpitante, nous pose la question de l'importance des sentiments humains face au réalisme économique, sur fond de vengeance presqu'à la MonteCristo. Je veux dire que le personnage central prend son temps mais veut venger l'honneur de son père, des années après sa mort. Bien, ok pour le fond, qui fait globalement passer la pilule qui reste toutefois un peu grosse, mais 1 histoire est 1 histoire si les personnages l'incarnent. Or le problème n'est pas tant l'héroïne, (enfin celle que l'on voit dans la bande annonce, très crédible en 1 sorte de punk conventionnelle), que le héros, très bas de plafond, coincé limite bourrin et quasi uniquement dans l'action, bien que le réalisateur tente de nous convaincre du contraire. Alors tout se découd, car certes il a des idéaux, il est humain, quasi communiste, mais il semble ne jamais comprendre les évidences et du coup il paraît bien difficile de croire non seulement qu'il peut triompher du méchant (après tout celui ci peut crever d'un infarctus) mais surtout qu'il puisse convaincre toute sa troupe de le suivre... les 2 premiers épisodes sont décapants, le reste me semble soit convenu soit couillon, enfin, soyons aimables : brouillon. Je mets 6 car il y avait quelque chose à creuser dont je crains qu'il ait été perdu avec la volonté de faire 1 série coréene "bien pensante" à l'occidentale.