Enfin!

Enfin une série avec de vraies personnes à l'intérieur ; des gens que l'on peut croiser dans la rue, ils sont normaux (sauf le personnage de Finn qui l'est un peu moins, mais bon, faut bien de la fiction) et pas des potiches magnifiques que l'on trouve qu'en plein Beverly Hills avec leurs toutous miniatures prêts à vous sauter à la gorge. J'apprécie cette série dans sa globalité car elle est honnête, elle montre la sale vérité telle qu'elle est, la plus intime et la plus sombre. Malgré quelques moments de noirceur dans la vie de cette ado obèse de 16 ans, perdue dans le fin fond du Lincolnshire (England) en plein milieu des années 90, cette série est résolument positive. Nous ne sommes pas brisés pour toujours, il y a toujours un moyen de s'en sortir et ce qui nous attends tous, après vaut vraiment la peine d'être vécu. De plus la B.O est fantastique, revisitant les meilleurs titres de la brit pop de l'époque, dont nous bénéficions d'un large éventail comme Oasis, Radiohead, Suede, The Cure, The Stone Roses et bien d'autres ; parce que notre protagoniste Rae Earl est fan de musique il lui faut bien un playlist à sa taille ! Seul bémol, les côtés parfois trop romancés dans les relations érotico-amicales.

PS: cette série n'est pas une sorte de Skins avec des nanas sexys et droguées jusqu'à l'os ou encore trashy mais avec un côté poetico-chic comme Cassie (qui rendait les troubles du comportement alimentaire presque cool). Par contre, tout comme elle on peut y sentir la touche so britishhh de la production, un savant mélange d'humour noir et de thé. ;)