Une énieme critique de ce film, pourquoi la lire?
Ma journée se présentait comme la plupart de ces longues journées d'Aout durant les vacances, avec pas un chat dans les rues, pleines d'ennui. C'est désespérée que je suis tombée sur le titre de ce film, dont j'avais déjà vu la bande-annonce.
J'ai apprécié l'ambiance dans lequel il nous plonge avec ces couleurs si intenses que l'on a l'impression d'être sous l'influence de quelques champignons hallucinogènes amstellodamois ou alors de dévorer un cupcake géant. J'ai particulièrement apprécié l'éclairage durant le dîner entre J. Law et F. Murray, dîner qui s'apparente plus à l'arbre de transmission du film, qui nous narre le conte. Les lumières nous offre une immersion presque théâtrale dans l'histoire, elles sont à la limite du grotesque mais nous plonge dans une autre dimension. Le scénario est plein d'espoir, comme un conte raconté aux enfants, ce film raconte un souvenir dans un souvenir, comme une inception. Le fond est agréable et humoristique mais léger cependant la forme est un travail d'orfèvre, tiré à quatre épingles comme M. Gustave, la BO est impeccable et les acteurs sont brillants, particulièrement Jeff Goldblum dans son rôle d'avocat ultra coincé, Maitre Kovac. Malheureusement la distrib du casting nous empêche d'y voir un grand rôle. Habituée par le réalisateur à voir des seconds rôles plus étoffés dans sa filmographie j'y ai été un peu déçue mais je n'en reste tout de même pas moins satisfaite. Second bémol si nous ne pouvons appelé ça, est le titre: Pourquoi nous présenter l'hôtel comme pièce maitresse du film alors qu'il ne l'est pas?
Ce film n'en reste pas un de mes coups de cœur 2014, à voir!
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