Ami lecteur, amie lectrice, bienvenue dans ce deuxième épisode de RMM (ouais, t'as vu, je le mets en initiales, comme si c'était évident, comme si c'était culte, alors qu'en vrai... Tout le monde s'en contrefout).

Cette fois, vous allez lire mes pensées non pas pendant le visionnage du film, mais pendant que je rédige la critique. Vous allez ainsi savoir ce qui se passe dans mon cerveau quand j'écris. Bande de voyeurs.
Je sens que vous êtes émus. Mais ne pleurez pas, voyons... Je sais que je suis extraordinaire, mais tout de même, calmez vos ardeurs.

Allez, accrochez-vous, c'est parti.

3... 2... 1... GO ! Immersion dans le cerveau de Veather.


Motivation : « Allez les amis, c'est bientôt les vendanges, on va écrire une petite critique avant de ne plus avoir le temps !

Flemme : Va te faire voir.

Raison : Non, je suis d'accord avec Motivation. Alors, sur quoi va-t-on donner notre avis ?

Conscience : Ben, récemment on a fait quelques blockbusters, donc ne pourrait-on pas critiquer une BD indie ? Ou un livre méconnu...

Ego : Ah non, toi, la mère Teresa, commence pas ! On va critiquer un film dont tout le monde a déjà parlé, et sur lequel il n'y à plus rien à dire.

Bêtise : Ben, pourquoi ?

Ego : Parce que comme ça, on sera LUS ! Y'en a marre des critiques « utiles » avec trois vues et une appréciation !

Créativité : Oh oui, chouette ! Si on critique une œuvre côtée, ça veut dire qu'il va falloir un concept original pour se démarquer des autres! Je vais m'éclater.

Flemme : Vous faites chier.

Conscience : Pfff, bon d'accord, t'as gagné, Ego... Mais pas un blockbuster.

Raison : Pourquoi pas un Wes Anderson ? On a parlé du Darjeeling Limited, mais on pourrait parler du Grand Budapest Hotel ! C'est notre préféré de ce réalisateur, ce n'est pas un blockbuster, les gens liront la critique et tout le monde sera content.

Ego : Ah oui, parfait ! En plus, ça fera plaisir à Kenshin.

Conscience : Et alors ? Toi, n'importe quel membre charismatique apprécie ta critique et tu te plies en quatre. T'es vraiment une chienne.

Ego : Tu sais ce qu'elle te dit, la chienne ?

Lassitude : Et allez, encore une critique insipide. Et on va dire quoi ? Que l'esthétique est « léchée », que Wes s'en donne à cœur joie avec les travelling verticaux et horizontaux ; qu'il a rayé les défauts de ses films précédents pour nous offrir du « grand spectacle », du « grand cinéma », parce que Wes Anderson est un réalisateur « qui ose » ? On va dire que ce film est l'aboutissement de son style, servi par un rythme effréné et un humour subtil ? Et tant qu'on y est, ajoutons que le casting est exceptionnel, qu' Anderson dévoile des acteurs renommés sous un autre angle, leur permettant de montrer leur véritable potentiel? Que la BO est excellente et finement dosée? J'en ai marre... C'est toujours pareil... Et vous savez bien que tout ça a déjà été dit par tout le monde... Vous me blasez.

Humour : Hah ! Si Lassitude est blasée, on est mal barrés. Est-ce qu'on peut mettre des jeux de mots pourris dedans aussi ? Les gens ils aiment les calembours ! Genre, pour le titre : « Quand le grand Bouddha Peste, le public Revolori».

Raison : Alors déjà, ton jeux de mot n'a aucun rapport avec ce qu'on veut dire, il est NUL et en plus ça plagie Expendables. JAMAIS on éditera des calembours aussi médiocres, tu m'entends ? Va te coucher.

Pessimisme : Là, on touche le fond.

Créativité : Bon, on fait quoi comme concept ? J'ai pensé à notre classique : « 28 « bonnes » raisons d'aimer The Grand Budapest Hotel »

Humour : Oh oui ! Oh oui ! Quand on fait des listes, je peux ajouter plein de conneries !

Lassitude : Mais on en a déjà fait plein, des listes...

Créativité : Bon, alors... si on faisait un critique qui parle à peine du film, genre une critique complètement inutile, vous voyez ?

Ego : Ah oui, bonne idée ! J'ai remarqué que c'est celles qui ont le plus de succès sur SC.

Efficacité : OH, les glandus ! Faudrait voir à me pondre un résultat, parce qu'en attendant, la critique n'est pas écrite et vous commencez à me les briser !

Motivation : Vous avez entendu ? Allez, allez ! Du nerf !

Flemme : Lèche-cul !

Raison : TAISEZ-VOUS ! Créativité, tu proposes quoi d'autre ?

Créativité : Euh... Pourquoi pas un RMM #2 ?

Ego : YES! En plus ça va plaire à Kenshin !

Lassitude : Soupir...

Conscience : Qu'est-ce que je donnerais pour changer de boîte!

Humour : Tu veux dire de boîte... Crânienne ? HAHAHAHAHA !

Créativité : Attendez, j'ai encore mieux ! Et si, au lieu de décrire les pensées de Veather qui regarde le film, on montrait le processus dans son cerveau pendant qu'il écrit la critique ?

Ego : MAIS GRAVE !

Humour : Si on fait ça, je sens que je vais envoyer du lourd.

Raison : Ça m'a l'air un peu capillotracté. Tiens il faudra le mettre, ce mot, dans une critique... « Capillotracté ». Mais bon, après tout pourquoi pas... Tu as carte verte, Créativité.

Créativité : OH ! Mais je viens d'avoir une idée de génie ! Et si, en plus, la critique c'était la réunion qu'on est en train de faire ? Comme ça, c'est bouclé !

Efficacité : Voilà, ça c'est un discours sensé.

Flemme : En gros, on n'a plus rien à faire ? Ça me va.

Raison : Vendu !

Ego : Ouaaaaais ! Je vais avoir pleins d'appréciations.

Raison : Statistiquement, pas tant que ça en fait... On est pas dans le cerveau de real_folk_blues, là... Redescend sur terre. 

Enthousiasme : Notre critique va être géniale.

Raison : Modérons-nous, les amis... C'est The Grand Budapest Hotel qui est génial !»

Et voilà. Vous avez à nouveau pénétré mon cerveau. J'insiste sur le mot « pénétré » ; Kenshin, si tu me lis...

N'hésitez pas à m'insulter dans les commentaires pour n'avoir pas parlé du film alors que je l'adore, et pour n'avoir pas suivi le concept du premier épisode. Vous pouvez toujours vous consoler en allant lire de vraies critiques.

Je vous aime, mes gâteaux en sucre (de chez Mendl's).

http://www.senscritique.com/liste/Read_My_Mind/599485

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le 8 sept. 2014

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Veather

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