Je viens de terminer l'intégrale version japonaise sous titrée anglais de Juliette Je t'aime(Maison Ikkoku) et ca reste un petit bijou de comédie romantique! :D Les personnages principaux et secondaires sont très attachants(les résidents sont complètement timbrés :mrgreen: ),la relation entre Yusaku(Hugo)et Kyoko(Juliette) évolue(certes très lentement),les gags et quiproquos, quoique répétitifs,restent très marrants.
Et Adulte on se rend compte que c'est aussi un tableau réaliste et désenchanté de la fin de l'âge d'or économique du Japon,à savoir les années 1980(pas de portable,de réseaux sociaux mais...des pagers!!!Le paradis,quoi :mrgreen: ).La vie précaire des étudiants n'a pas changé en 40 ans non plus... :(
La version originale nous permet de nous débarrasser de la censure(la rouquine de la pension est en déshabillé 100 % transparent pendant 30 épisodes :oops: ),de la musique débile de Bernard Minet(musique de Kenji Kawai 8),avec quelques chansons bien cheesy 80 quand même :mrgreen: ),de la francisation des noms(on est au Japon,hein!),du doublage francais(les voix japonaises sont géniales).Bref,c'est bien mieux!
Allez quelques défauts!Ca tire en longueur(96 épisodes),d'où quelques répétitions.Les résidents secondaires de la pension ne sont pas assez développés(un épisode de 20 mn chacun,c'est peu),4 ans pour séduire Kyoko,mais bien sûr!!! :mrgreen: ,une Kyoko parfois à baffer(4 ans pour choisir entre 2 mecs :roll: ).Mais c'est peu par rapport aux qualités de la série,qui amène le spectateur à se considérer comme faisant partie de la famille Ikkoku :D
Et pour finir,trois moments de grâce absolue:
-le second générique, avec un morceau doux amer sublime de Gilbert O'sullivan,qui sera détesté par les fans japonais et retiré :(
-la déclaration d'amour tout en silence de Kyoko,d'une élégance folle. :D
-les 2 derniers épisodes qui concluent la série...et qui m'ont fait chialer comme il y a 32 ans,alors que j'avais 13 ans :oops:
Une deuxième madeleine de Proust qui ne m'a pas trahi,après le fabuleux Macross(Robotech chez nous).