Qu'il y reste dans la jungle

Si je devais citer les films qui m'ont marqué dans ma jeunesse, j'aurais pu parler de retour vers le futur, de qui veut la peau de Roger Rabbit (oui, j'aime Robert Zemeckis) ou encore les dessins animés de Don Bluth. Deux films m'auront peut-être un peu plus marqué encore de par l'âge ou je les ai découverts : Casper et Jumanji. Autant dire que quand j'ai su qu'il y avait eu une série animée dans l'univers de ce dernier, j'ai eu, évidemment, envie de la découvrir... Le moins que l'on puisse dire ce que je n'aurais pas du.

Dans le style série animé qui a clairement été faites pour surfer sur une œuvre qui a fonctionné, sans apporter quoi que ce soit en plus et surtout d'intéressant, je pense qu'on ne pourra pas faire pire. Pour citer tout de même quelques points positifs (ou, du moins, pas trop négatifs) : Alan a le même doubleur et... Ben, globalement, c'est tout. Mais, alors, pour le reste... Les musiques sont les mêmes et tournent en boucle pendant 40 épisodes (et c'est LONG 40 épisodes.), l'animation est franchement dégueulasse, la continuité entre les épisodes est discutable (Parfois, on a des références, mais seulement quand ça arrange les showrunners de la série.) et, au niveau de la logique, on est vite déprimé... On pourra se demander, par exemple, pourquoi dans la série, Alan ne retourne pas à son époque (qui était clairement la chose à garder pour moi) ou encore comment le jeu fait pour toujours avoir des énigmes qui sont en relation avec ce qui est arrivé à Judith et Peter dans la journée (alors quand ils sont à côté de lui, admettons, mais quand ils sont à l'école ?). Et, enfin, pour finir : la caractérisation des personnages est, tout simplement, catastrophique. Ils sont tous insupportables, Peter en premier lieu qui est passé de gamin un peu immature dans le film au fils de Satan qui n'apprend jamais rien et qu'on n'a pas envie de soutenir.

Cette série n'est pas seulement mauvaise, elle est une insulte au film dont elle est tirée et, en plus, n'offre rien d'intéressant à côté. Si on prend une série du même style de cette époque : Jackie Chan, elle n'était pas raccord non plus avec le film initiale, mais proposait quelque chose de différent qui a fait qu'elle a été appréciée. Ici, il n'y a, malheureusement, rien à sauver.