Ça n'est que ça ?
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le 30 juin 2024
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Au vu de la popularité grandissante du manga, ce n'était qu'une question de temps avant d'y voir une transposition animée, d'autant plus que L'Attaque des Titans s'est terminé et que Kaiju No. 8 lorgne sur un concept très similaire. Dans un monde contemporain où des kaijus apparaissent, des soldats sont entrainés à manier un armement de pointe pour les exterminer. Notre protagoniste est un trentenaire en train de laisser sa vie s'écouler sans but, jusqu'à ce qu'il devienne un hybride humain/kaiju. On pense à Eren Jäger, mais aussi à bon nombre d'autres titres dont Pacific Rim (et l'anime The Black) pour le setting et la science autour des monstres, One Punch Man pour la surpuissance des coups et la dérision globale, My Hero Academia également pour le contexte du perso principal, Parasyte pour le traitement des kaijus humanoïdes, les horreurs d'Uzumaki dans certains designs, et Evangelion dans l'écriture de quelques persos, des séquences d'affrontement, ou bien les évacuations des villes. Malgré toutes ces influences, l'anime parvient-il à imposer une identité propre ? En quelques sortes du fait de son approche plus légère, en dépit de moments d'ultra-violence, ainsi qu'à travers sa mise en scène vitaminée.
Production IG se démarque essentiellement dans les séquences de climax absolument grisantes, où toutes les actions sont décuplées et sans retenue, et le traitement graphique revêt quelques originalités dans la veine de Jujutsu Kaisen. Autrement, le dessin se révèle souvent statique et les traits de visages se montrent régulièrement grossiers. Pour autant le chara-design demeure attrayant, notamment dans l'animation de notre protagoniste. On s'attend tout de même à un rendu plus peaufiné par la suite. La bande-son se montre plus originale, optant pour un score oldschool aux accents horrifiques, avec cordes dissonantes et cuivres bourdonnants. S'il y a effectivement des moments de terreur, Kaiju No. 8 opte pour un désamorçage régulier et bien équilibré via la gaucherie de certaines personnages. On apprécie également l'absence de tête à claques qui vienne constamment mettre des bâtons dans les roues puisque, pour le moment, toute l'équipe qui nous est présentée semble au diapason. Ces douze premiers épisodes restent introductifs avec les classiques tests, entraînements, premières missions, et évolutions des protocoles face à des kaijus qui agissent de manière surprenante, ainsi qu'un aperçu du principal antagoniste. On aurait pu s'ennuyer de tant d'emprunts, mais le melting-pot fonctionne grâce à ces personnages au capital sympathie contagieux que l'on souhaite voir accomplir leurs rêves.
Créée
le 5 juil. 2024
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