Voici donc que l'on nous raconte l'histoire d'une bande de milliardaires qui se vautrent tant dans le confort de leurs yachts et de leurs palaces que dans la luxure et la démesure. Voici donc que l'on nous raconte l'histoire de politiciens accrochés à leurs sièges comme des sangsues et rampent aux pieds des puissants pour grapiller des miettes de pouvoir ou, à défaut, pour garder celles qu'ils ont déjà durement acquis par le passé.
Alors bien sûr, tout les milliardaires ne sont pas d'ignobles larves oisives, une partie (infime) d'entre eux semble réellement se tuer à la tâche mais on comprend vite que c'est encore par pur intérêt personnel et non motivé par la défense du plus grand nombre. Alors bien sûr, il reste un peu d'amour dans tout cela et l'on peut même suivre les pérégrination d'une starlette de la pop prêt à trahir et même à tuer par amour et ce n'est finalement pas si grave tant que ses victimes sont plus faibles et moins célèbres que lui.
Et il y a aussi la religion. C'est pratique la religion : cela permet de persuader les gens que même si leur vie ne vaut rien, une autre les attends (bien meilleure) après la mort, à condition évidemment d'être bien sage dans la première. Et il y a aussi le destin. C'est pratique le destin, du moins jusqu'à un certain point. Car on nous le dis explicitement dans cette série : le destin ça s'interprète, ça se manipule, on peut le tourner dans tous les sens jusqu'à éventuellement lui faire faire une complète révolution...
Ha oui, Dans Kaos, il y aussi des dieux, des pouvoirs magiques et tout ça mais en réalité ce n'est pas très important.