Kasei Yakyoku

La particularité qui donne toute sa force à cet animé c'est son contexte et les possibilités qu'il offre. Nous sommes en plein milieu de l'ère Taisho, en 1923 pour être exacte, une époque sous représentée dans le monde de l'animation et du manga mais qui est pourtant l'une des plus intéressante de toute l'histoire du Japon. Cet OAV se donne les moyens de retranscrire habilement l'ambiance de cette époque qui voit s'entremêler tradition et modernité.

Il suffit de piocher dans le tas pour trouver sans mal des animés prenant place durant l’ère des samouraïs, à l'époque Meiji ou pendant d'autres séquences historiques plus contemporaines. Par contre revire la version japonaise des années folles - si on omet le splendide Doomed Megalopolis de Rintaro - c'était du jamais vu à ma connaissance. J'ajouterais même qu'il s'agit de ma période préférée de l'histoire de ce pays tant elle est importante pour sa transformation mais aussi parce ce que le choc de deux monde diamétralement opposés s’y affronte brutalement. Ce qui lui donne un cachet surréaliste si fort qu'il s'exprime aussi bien dans les mentalité et les mœurs qu'à travers l'architecture autant que les us et coutumes.

Cachet qui par chance aura été magnifiquement porté à l'écran par le duo magique Dezaki/Sugino qui encore une fois frappe fort avec une réalisation éclatante de beauté et un scénario a poigne !

8/10 - Référence