Proper growth of perversion is the best way to foster love!
Rarement aura-t-on vu synopsis plus fabuleux en japanimation.
Un lycéen qui pilote un robot propulsé par des particules magiques qu’il génère en faisant des choses perverses? Pour combattre un empire de pingouins dotés une queue frontale extrêmement suggestive?
C’est plus convaincant que la moitié des pitchs de la saison d’anime à venir. Et là ça n’est pas du sarcasme. Tristesse.
Certes, il ne faut pas se leurrer, Daimidaler est un produit complètement racoleur, qui ne cherche absolument pas à offrir quoi que ce soit de bien original ni sérieux, réalisé par l’un des pires studios qui soit.
Pourtant à aucun moment il n’y a tromperie sur la marchandise. On nous vend du robot géant et du fan-service outrancier? On a des robots qui se mettent sur le gueule (en 2D s’il vous plaît, critère que la majorité des studios n’est pas foutu de remplir), des boobs et des positions suggestives dans tous les sens (sans aucune censure bien entendu), de la référence en veux-tu en voilà (à commencer par le héros tout droit tiré d’une œuvre de Go Nagai), et un excellent opening accordé à la série et chanté par un membre de JAM Project (seule chose qui passera à la postérité pour cette production tellement il est bien). Honnête et carré jusqu’au bout.
Bien sûr le scénario comme la réalisation respirent le bas de gamme, et l’humour reste constamment en dessous de la ceinture, mais finalement des épisodes comme le 5e ou le 10e arrivent presque à avoir plus de couilles que ce qu’on peut voir dans pas mal de productions à coté. Tout se tient de bout en bout et il est presque impressionnant de voir à quel point la fin de la série (très inspirée encore une fois de Go Nagai et son Harenchi Gakuen) fait sens.
Je pense qu’il est inutile de s’étendre plus sur le sujet: Daimidaler, c’est assez nul, mais en même temps divertissant pour cette raison. Vous savez à quoi vous attendre, et vous l’aurez si jamais vous vous lanciez dedans dans un moment de perdition.
En attendant, je vais me refaire encore une fois l’opening.