Killing Bites a tout d’un animé de pur série B : un plot de départ mélangeant science et abominations naturelles dans des combats à mort, des seins et des fesses en abondance, du gore, et tous les autres clichés bien connus du genre… Mais Killing Bites, c’est aussi peu marquant, agaçant et visuellement grossier.
Killing Bites est centré autour des Killing Bites, sorte de combats à morts entre des thérianthropes, des humains fusionnés avec des animaux (Terraformars, si tu nous entends…). Hitomi, une fille qui possède les capacités du ratel, un animal féroce, dangereux et arrogant au possible, va participée à son premier Killing Bites accompagné d’un étudiant lambda, Nomoto, qui se retrouve embarqué dans cette histoire après une situation assez tendue… Dès le premier épisode, KB va dans le trash et le sale : une scène de quasi-viol et de boucherie pour ouvrir le bal, suivi par un combat face à un lion géant. Killing Bites ne veut pas faire dans la demi-mesure, de la vraie série B bourrine et malsaine. Mais très vite, l’animé s’embourbe dans des personnages ultra ennuyeux et archétypaux : l’héroine badass et yandere mais qui a bon fond, le héros maladroit mais qui essaye d’être tellement attachant, la rivale hautaine, le mentor de l’ombre trop mystérieux avec ses lunettes en permanence allumé… Mais on se fout royalement de ce qui peut leur arriver. Aucun lien, aucune connexion émotionnelle n’est établie entre eux avant le début du Killing Bites. Juste deux-trois scènes ecchi et lourdes, et à la fin, on nous vend une soupe de guimauve émotionnelle sur le lien Hitomi/Nomoto... Quand on rentre dans le Killing Bites, ça devient un peu plus intéressant. Le déroulé du Battle Royale reste ultra prévisible, on voit tous les retournements venir de l’autre bout de l’ile… Et l’épisode final est un peu une blague, avec une nouvelle scène de viol avec justification animalière. Au fond, KB est ennuyeux puisqu’il n’est qu’une réunion d’éléments ennuyeux et prévisible, qui essaye de s’en sortir en balançant des boobs et des punchlines bien fades.
Niveau réalisation, c’est mou, c’est surtout très grossier. Un visuel qui se veut surement dans le ton de l’animé, qui se prétend trashcore, mais ça semble juste moche. Pas aussi moche que les récents Isekai produit a un rythme et avec la passion pour son travail d’un employé d’usine, mais pas si loin non plus. Les combats sont poussifs avec des séquences qui se répètent à chaque épisode. La CGI est pas horrible mais quand elle est à l’écran (comme avec Kido), la différence se voit tellement avec le reste que c’en devient gênant. Les seuls moments relativement beaux, c’est les passages d’explications des spécialités de chaque animal.
Je n’ai clairement pas aimé Killing Bites, c’est une série B qui ne propose rien d’innovant mais en plus, n’arrive jamais a être fun.