Moi, comme tous les pékins de base, les "Ventes à découvert", les "Initial Public Offering (I.P.O)", les "Fonds d’Investissement", les "Sociétés de Capital-Risque", la "Titrisation", les "Exchange Traded Funds (E.T.F.)" et toute cette kyrielle infinie d'outils tous plus complexes et sophistiqués les uns que les autres de la haute finance capitalistique, pour être honnête, j'y entrave que dalle.
J'y entrave que dalle donc et pourtant j'ai malgré tout regardé "King of Stonks".
Allez comprendre...
C'est tout comme quand je tombe par hasard sur You Tube sur une conférence savante d'un astrophysicien réputé traitant de la "courbure de l'espace-temps" ou celle d'un enseignant à Polytechnique exposant les dernières avancées de la "Théorie des cordes".
Je bite pas un broc de ce que ces mecs extrêmement savants racontent et, malgré ça, je ne peux me détacher de leurs austères exposés et je les écoute jusqu'au bout. Comme hypnotisé...
Etonnant, non ?
Pourquoi ? J'en sais rien au fond. Mais c'est ainsi.
Pour en revenir à "King of Stonks", j'ai rien compris aux tenants et aux aboutissants financiers de cette intrigue complexe centrée sur cette Start-Up germanique visiblement peu dénuée de scrupules qui triche éhontément sur ses comptes et qui ment, tout aussi éhontément à ses salariés, à ses actionnaires, à ses investisseurs potentiels, aux autorités boursières, au gouvernement allemand, bref... au monde entier, et pourtant j'ai trouvé cette mini-série passionnante.
Mais je serais bien en peine pour vous dire pourquoi.
Peut-être parce que je n'y ai rien compris. Peut-être... Certainement, même !