Elite delitée
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... n'attendions un nouveau Zarathoustra. Il n'est d'ailleurs pas descendu de la montagne d'ultime prophète. À la place, nous héritons d'un Kibishe Rohan. Comme tout Mangaka, il est affublé d'un caractère fantasque, d'une volonté de fer, d'une force de travail prodigieuse. Pas encore assez pour Kishibe Rohan : il est doté, en sus, d'un mysterieux pouvoir, Heaven's door, qui le voit gravir un étage de plus vers l'Olympe. L'avenir de l'homme n'étant plus la femme ni le surhomme mais le mangaka, celui du mangaka est le Kibishe Rohan super-nippon.
Hermétique, ce "drama" adapté du manga "Kibishe Rohan", de son OAV "Thus spoke Kibishe Rohan" dont il partage le titre, ne l'est que le temps de faire illusion, de poser l'énigme, l'épreuve à surmonter. Quand notre super-nippon trouve la solution, il n'oublie pas de tout expliquer, plutôt deux fois qu'une, faisant d'Izumi son éditrice un Doc Watson et de lui-même un Sherlock. Et je ne le lui conteste pas, au contraire : la référence à Conan Doyle me paraît plus adéquate que celle à Nietzsche.
Les histoires qui composent cette brève antologie sont franchement originales. Elles sont à l'image de pas mal de scénarios japonais qui veulent ignorer cet axiome européen qui veut que les tragédies grecques aient tout exploré de l'âme humaine, des péripéties que lui offre la vie.
Le flegme de Kibishe peut nous faire un instant croire à une sobriété du jeu d'acteurs, ce qui serait une surprise sans mesure pour cette série de genre. Il n'en est rien. Les autres personnages, et aux climax, notre Sherlock nippon lui même perd de sa hauteur, pour brailler à qui mieux mieux. Vous l'aurez compris, je ne suis pas un fervent adepte de cet aspect particulier de la production pop nippone. Sans m'y être habitué, j'en ai pris mon parti, en ai même ri avec sincérité, comme cela semble être le but, à certains moments dumoins.
Seulement 3 épisodes à se mettre sous la dent laissent un goût de trop peu...
Créée
le 30 juil. 2021
Critique lue 127 fois
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