Animé par le studio Trigger, Kiznaiver part avec de bons atouts comme Hiroshi Kobayashi à la réalisation, Shirow Miwa au chara design (Kill la Kill) ou encore Mari Okada au scénario (Lupin III, Basilisk). Autrement dit, on ne se plaint pas de l'animation, du disign et de l'univers coloré de cette oeuvre qui s' accompagne d'une bande son cohérente avec l'ensemble (j'aime l'opening!).
On a donc 7 personnages qui ont été sélectionné (de force) pour le programme Kizuna qui permet, à ceux qui y sont connectés, de partager et répartir leurs douleurs entre eux. Si ce programme a pour but d’instaurer la paix dans le monde, il est malheureusement encore incomplet et on a plus à faire à une expérience sur l'homme qu'autre chose.
Il ne faut pas s’arrêter sur le fait que les personnages soient clichés car au final ils constituent le point fort de l'animé (alors qu'ils sont la principale source de critique j'ai l'impression ^^). Ils sont tous très différents ce qui rend leur groupe unique et chacun d'entre nous s'attache à différents personnages et en déteste d'autres (question de subjectivité). Ensemble ainsi qu'avec le programme Kizuna, ils vont évoluer et chercher à comprendre comment être heureux tous ensemble malgré leurs différences et leurs sentiments les uns envers les autres. Katsuhira, le personnage principale, semble insensible, nonchalant et disons le: chiant... Mais toute l'histoire tourne autour de ça et avec les différentes révélations ainsi que les liens qui se nouent entre les personnages, les événements des derniers épisodes n'en deviennent que plus intenses émotionnellement.
Ce qui pouvait me paraître des points faibles pour l'animé (au niveau histoire et personnages) sert finalement à mener à bien cette fin tout à fait plaisante. Ce n'est pas une perfection. Tous les personnages ne sont pas forcément pertinents et j'avoue avoir trouvé le milieu un peu long mais les quelques défauts ne gâchent pas le plaisir de suivre cette histoire bien racontée et touchante sur sa fin. C'est un animé qui vaut le coup!