Kung Fu, c'est d'abord un générique inoubliable. Une superbe musique accompagne un homme qui marche pieds nus, dans les dunes de sable, puis qui disparaît dans le soleil couchant.
Mélange de western et de kung fu, la série se démarque des séries de l'époque par le choix de son héros, prêtre Shaolin, mi-chinois, mi-américain, parcourant l'ouest sauvage pour retrouver son frère.
Son passé en Chine et sa formation de prêtre sont montrés au moyen de flashbacks, procédé rare dans les séries des années 70. Les parallèles entre les aventures vécues dans l'ouest et le passé de Caine, permettent de mieux connaître le personnage et de s'identifier à lui.
Mais Kung Fu, c'est plus que cela, c'est "petit Scarabée, tu vois cette pierre ? Prends-la"... toute une philosophie de la non violence, de l'écoute de la nature et de la maîtrise de soi.
Les scènes de kung fu au ralenti atténuent l'effet même des combats et surtout il y a la présence de David Carradine, inoubliable Kwai Chang Caine. Les histoires sont, il est vrai, de qualité parfois inégales. On retiendra cependant quelques très bons épisodes, se déroulant intégralement en Chine.
Au final, une série qui, vous avez dû le comprendre, a marqué mon enfance...série empreinte de naïveté, certes mais si agréable à regarder.