L'exemple à suivre

Les animés de sport, peu importe d'où est ce qu'ils viennent, ont tous un peu le même problème, ce qui fait que cela attire un public très réduit. Ajoutez à ça que l'animation japonaise est trop souvent réservé à un public précis, et que je ne suis pas forcément fan des sports en équipe, Kuroko's basket n'apparait pas forcément comme un animé pouvant m'intéresser. Cependant, le talent et la maitrise se détache de la forme qui rebute, et arrive à donner un plus à cette série qui arrive à capter notre attention.

L'histoire est très malignement ficelé. On ne se base pas sur le sport en lui même mais sur les athlètes qui le font vivre. Le basket est un outil pour les personnages pour créer des situations et les mettre en avant, ce qui fait que l'on regarde du basket, mais on n'a pas l'impression de réellement regarder du basket, et tous ceux n'aimant pas le basket sont accueillit au même titre que les fans de basket. Même si les matchs prennent beaucoup de temps d'antenne, on arrive à apprécier le visionnage. Évidemment on n'échappera pas à certain cliché d'animé de sport comme les flash back pendant les matchs, ou encore les techniques qui mettrait Tony Parker en position de survis sur le trottoir, cependant le tout est équilibré de tel sort que les flashback ne coupent pas la tension des matchs, et que les techniques, même si elles sont spectaculaires, restent crédible et réaliste. Le gros point fort de l'animé reste les personnages où tous le monde a une réel personnalité, certain ont même de très bon background, et ENFIN les personnages féminin ne sont pas présenté comme des bout de viande filmé en gros plan pour des enculés japonais pervers. Même la coach américaine de Kagami arrivant en fin d'animé, même si elle est hyper sexualisé, même elle est écrit de tel façon qu'elle reste crédible et que son hyper sexualité soit utilisé pour des moments cocasses et rigolo. Chacun en regardant cette animé trouve son petit chou chou à soutenir. Maintenant point on peut retomber dans d'ancien travers où les moments d’émotions sont exagérés, je pense notamment à la scène de fin de match avec la porte, l'océan, et Aomine (ceux qui ont vu l'animé comprendront, ceux n'ayant pas vu ne peuvent pas comprendre, c'est le but). Certain flashback sont un peu trop long, ce qui fait que l'on décroche complétement de l'instant présent, même si celui ci est "en pause", on est quelque fois bloqué entre le fait de prendre le flashback pour anecdotique ou pour une scène importante. On n'échappe pas non plus à quelques longueur de par la forme imposante et au nombre d'épisode, mais au final on est sur un très bon moment. C'est une excellente série longue à suivre pour créer des petits rituels le week end ou avant/après les cours. On mange un bol de céréale et hop un épisode de Kuroko no basket. Une grosse surprise très agréable. Pour fille ou pour garçon, est agréable pour quiconque est assez ouvert pour accepter ce que l'on lui prémâche salement.

Niveau réalisation, comme la plus part des animés japonais, c'est une grosse réussit. Cependant, contrairement à la majeur parti des animés japonais, on échappe à l’éternel pompage de design. Même si le lycée en lui même ressemble à beaucoup de lycée d'autre animé japonais, il n'est pas beaucoup présent, et la majeur parti des design de personnage et de décors ont été crée spécialement pour l'animé. Très bon point ! Les musiques sont vraiment excellente. Très bien travaillé et propre à l'animé, elles portent un vrai plus à l'animé. Le doublage aussi est excellent, mention spéciale à Nicolas Beaucaire qui excelle en Akashi et qui nous montre une très belle performance pour Kiyoshi, Martial Le Minoux excellent en Aomine, ou encore Benjamin Pascale qui explose le game en Kagami. Au final Kuroko no basket est un exemple à suivre pour tous les animés. Même si c'est un animé avec des défauts, cela reste un animé qui cherche à se détacher des autres et qui cherche sa personnalité. Et rien que ça cela mérite d'être souligné.

15,25/20

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