Thème bateau: un fils de chaebol, d'abord hautain et peu souriant, se métamorphose en philanthrope au contact d'une employée modeste mais souriante et valeureuse. On y est habitué depuis le XVIII ème siècle. Les scénaristes coréens, d'ordinaire géniaux et inventifs, semblent avoir été lobotomisés façon Disney: overdose de ralentis, overdose de situations chevaleresques -il n'y a pas de Femen en Corée, sinon les réalisateurs auraient été crucifiés. Aucun cliché ne nous est épargné, pas même le parc d'attraction réservé pour elle qui adore, pas même la chaussure de luxe qu'il lui met dans l'épisode final, (Cendrillon, on avait compris) pas même l'écoeurante limousine blanche.
À un moment de notre histoire sociale où on espère que les petites filles ne rêvent plus du beau prince, le voilà qui revient en force à contre-courant.
Lee Jun-ho est magnifique et très agréable à regarder, à lui seul il vaut les deux étoiles. Yoona, elle, est une jolie petite souris.
Aucune surprise, aucun doute, une dose massive d'ennui. On peut regretter également que les personnages secondaires n'aient pas été plus développés.
Navrant.