Trop de vent
C'est sympa à suivre, ça divertit. Même si le dénouement est finalement à la limite de l'indifférence totale...En fait premièrement j'ai un problème avec le fait que le scénario retienne...
le 16 oct. 2023
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Aprés la duologie The Haunting Of..., porté par un scénario et une capacité à tenir l'attention hors du commun, on attendait Mike Flanagan au tournant.
Mais cette fois ci, ça se gâte assez rapidement. Le scenario est téléphoné, notamment le fait d'avoir quasi systématiquement un mort par épisode, qui du coup n'offre plus d'effet de surprise. On avance en parallèle dans une enquête dont on apprend finalement que les personnages savent tout depuis le début. C'est une manière de tenir le suspens un peu malhonnête, mais ça ne fonctionne que jusque la "révélation" (entre guillemets car téléphoné une fois de plus) du pacte avec Verna, le final suit alors sans qu'on ai vraiment envie d'aller au bout.
Un autre problème c'est la dimension caricaturale des personnages. Frederick le fils a papa qui veut reprendre la boite familiale, Prospero le jeune qui ne pense qu'a faire la fête, Napoleon le drogué bipolaire... J'ai aussi été décu de Henry Thomas que j'avais pourtant trouvé trés bon dans les deux saisons de The Haunting Of....
Les deux acteurs qui surnagent sont Bruce Greenwood qui campe le rôle d'un Roderick Usher torturé (bien que la aussi ça manque de subtilité au scénario, avec les apparitions successives des personnages décédés), et Mark Hamill dans le rôle de Arthur Pym, personnage complexe dont on a du mal à saisir les interêts.
En bref, c'est bien produit mais globalement décevant de la part de Mike Flanagan, dans un scénario qui manque de suspens et de subtilité. On passe quand même un bon moment de divertissement.
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Créée
le 19 janv. 2024
Modifiée
le 25 janv. 2024
Critique lue 19 fois
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