La Dernière Vague, c’est comme une vague qui promet un tsunami d’émotions et de suspense, mais qui finit par s’écraser mollement sur la plage. Avec son ambiance mystérieuse, son décor côtier et ses surfeurs pris dans un phénomène surnaturel, la série avait tout pour devenir une pépite télévisée. Malheureusement, elle se noie rapidement dans un océan d’incohérences et de dialogues en mousse.
Le point de départ intrigue : une compétition de surf qui vire à l’étrange, des disparitions, et des survivants qui reviennent changés. Mais voilà, dès que le mystère s’épaissit, le scénario se met à patiner. Les personnages, bien que sympathiques sur le papier, n’évoluent jamais vraiment au-delà de clichés (le surfeur torturé, la mère protectrice, le scientifique sceptique), et leurs interactions sont parfois si peu naturelles qu’on se demande s’ils ne lisent pas leurs répliques en direct.
Visuellement, La Dernière Vague a ses moments : les paysages sont sublimes, et certaines scènes surnaturelles captivent par leur esthétique. Mais ces beaux tableaux ne suffisent pas à masquer les trous béants dans l’intrigue. Entre des explications pseudo-scientifiques hasardeuses et des arcs narratifs laissés en plan, on finit par se demander si la série elle-même sait où elle veut aller.
Le rythme, quant à lui, est aussi irrégulier qu’une mer agitée : des moments de tension bien construits sont rapidement sabotés par des longueurs interminables ou des dialogues lourds. Et la fin ? Elle te laisse plus perplexe que satisfait, comme si on avait coupé le courant en plein film.
En résumé : La Dernière Vague avait le potentiel d’être un thriller surnaturel original, mais elle s’égare dans des eaux troubles et n’atteint jamais les sommets espérés. Une série qui intrigue au début, mais finit par lasser… à moins d’être très, très patient.