Saison 1
"Adieu monsieur le professeur, on ne vous oubliera jamais" (Hugues Aufray / "Adieu monsieur le professeur").
Je sais pas vous mais pour ma part, des profs cool (voire borderline) comme Benjamin Rousseau, j'en ai pas connu. Pareil, je n'ai jamais eu de profs pour lesquels j'ai eu envie de dire les mêmes choses qu'Hugues Aufray dans sa chanson... ça doit être parce que je suis sans coeur ^^
Je vous ai parlé il y a peu de la très plaisante série catalane Merli, et ben La faute à Rousseau en est une adaptation assez libre. Vous connaissez l'adage "mieux vaut privilégier l'original à la copie" ? Une chose est sûre, LFAR ne déroge pas à la règle ^^
Ce remake reste sympathique sans aucun doute (après tout, le matériau de base est cool). Malgré la liberté de l'adaptation, les ingrédients restent les mêmes. Un prof cool qui essaye d'aider ses élèves, qui fait un peu ce qu'il veut, qui a des soucis de communication avec son fils homosexuel, qui a une mère comédienne qui s'aime bien et un prof qui a tendance à sauter sur tout ce qui bouge, surtout si ça a une poitrine ^^
2 différences principales expliquent ce delta entre Merli et La faute à Rousseau :
- le nombre d'épisodes (13 Vs 8) : l'originale a clairement pu développer + ses personnages
- les cas de la semaine : soucis que je retrouve dans nombre de nos séries, les scénaristes (parfois soufflé par les chaines) se sentent obligé de faire des épisodes quasi bouclés à chaque fois. Chaque semaine, un élève = un nouveau soucis à régler pour Rousseau, là où la série espagnole est + feuilletonnante.
Sinon, tout n'est pas jeter (loin de là). Les débuts sont très poussifs (comme dans Merli d'ailleurs) mais une fois qu'on a apprivoiser les personnages et compris leur fonctionnement, ce n'est pas désagréable. Mention spéciale pour Louis Duneton dans le rôle du fils Rousseau et Anny Deperey dans celui de la grand-mère juste parce que je l'aime beaucoup.
Quoiqu'on en dise, nos séries tricolores ont pas mal évoluées ces dernières années, c'est pas dans Julie Lescaut ou Une femme d'honneur qu'on aurait fait référence à Jackie et Michel (en n'oubliant pas de les remercier bien sûr ^^ ).
Bref, La faute à Rousseau se laisse regarder sans trop de soucis... mais privilégiez quand même Merli (surtout qu'elle est disponible sur YouTube vous n'avez pas d'excuse).
Notes : 13.5 et 14.5
Moyenne : 13.81/20 (-0.42 par rapport à la S1 de Merli)
Saison 2
"C'est pas ma faute à moi, si je n'aime pas cette série là" (Alizée / "Moi lolita").
En réalité, je peux pas dire que je n'aime pas La faute à Rousseau, dans l'ensemble, elle m'est sympathique, mais sans plus...
Disons que l'adaptation de la série catalane "Merli" a un problème (inhérent à ce genre de fiction), Ce format du "1 épisode = 1 problème d'ado à résoudre pour Rousseau (souvent un sujet de société)" est un peu lourd. Ca ne rend pas les épisodes d'une fluidité incroyable (là ou dans la série originale, c'était moins manichéen avec certains opus sans "ados de la semaine" et des résolutions qui ne pouvaient qu'intervenir après plusieurs semaines). C'est clairement pas cette partie qui me fait revenir à l'épisode suivant.
En revanche, je préfère de loin toute la partie privée autour de la famille Rousseau. J'aime leurs intrigues personnelles (celles du fils mais pas que) et j'apprécie tout particulièrement le lien qui unit les 3 générations qui vivent sous le même toit. Benjamin le prof, Théo le fils jusqu'à la grand-mère. Et je vous cache pas que je kiffe qu'elle soit interprétée par Anny Duperey.
Je dirais que c'est une saison un peu en deçà de la précédente. Je saurai pas dire pourquoi. J'étais juste moins dedans.
A noter néanmoins qu'ils ont fait évoluer le personnage de Rousseau. Ils l'ont rendu + ouvert et moins brutal et antipathique, et ça, c'est plutôt une bonne chose.
Bref, La faute à Rousseau se regarde toujours sans problème, après, faut pas s'attendre à quelque chose d'incroyable. Dans le genre, je recommande d'abord l'originale espagnole Merli.
Notes : entre 13 et 14
Moyenne : 13.58/20 ( -0.23 sur un an)