Article lu le 24 juin qui m'a donné envie de regarder la série pour ces lignes :

"...cette série inédite dépeint avec lucidité l'embrigadement dans lequel peuvent tomber certains jeunes hommes, entraînés par un effet de groupe malsain. Une spirale infernale qui s'amorce parfois dès l'adolescence, avec une forte pression sociale, qui prend elle-même racine dans une société patriarcale toujours puissante au Chili."

... peut-être ailleurs !

Et surtout pour ces lignes

"Avec un cynisme nécessaire, elle dénonce aussi le fossé d'incompréhension qui se creuse souvent entre les générations autour du féminisme et face à une masculinité parfois toxique."

La série des 8 épisodes est entièrement disponible Du 17/06/2021 au 24/07/2021
https://www.arte.tv/fr/videos/095154-008-A/la-meute-saison-1-8-8/ (chaque épisode est téléchargeable en diverses qualités avec Captvty, en tout cas sous Windows, j'ai choisis la VO ST en qualité 720X406, est dispo en 1280X720)

Je l'ai regardée en 2 soirées de 4 épisodes les 23 et 24 juin , je trouve que l'article est "juste", même si le sujet du Darknet associé à l'usage possible des réseaux sociaux est inquiétant.

J'ajoute après cet avis de Clara Gaillot, le début d'un article du Monde concernant cette série.

L'avis de Clara Gaillot:
"Dans les beaux quartiers de Santiago, au Chili, des lycéennes bloquent l'entrée de leur établissement privé catholique en exigeant le renvoi et la mise en examen de l'un de leurs professeurs, qu'elles accusent d'abus sexuels. Mais lorsque Blanca Ibarra, la meneuse du groupe et fille du conseiller d'éducation du lycée,

Dans la lignée des films engendrés par le mouvement #MeToo, autour de la libération de la parole sur les violences sexuelles, cette série inédite dépeint avec lucidité l'embrigadement dans lequel peuvent tomber certains jeunes hommes, entraînés par un effet de groupe malsain. Une spirale infernale qui s'amorce parfois dès l'adolescence, avec une forte pression sociale, qui prend elle-même racine dans une société patriarcale toujours puissante au Chili. Porté par un trio d'actrices engagé et percutant et avec comme point de départ un sujet brûlant d'actualité, la série réussit toutefois à dépasser la terrible histoire de l'abus sexuel pour se transformer en récit didactique, virant au thriller haletant. Avec un cynisme nécessaire, elle dénonce aussi le fossé d'incompréhension qui se creuse souvent entre les générations autour du féminisme et face à une masculinité parfois toxique. L'intrigue de ce polar sud-américain, construite sur huit épisodes, pourrait néanmoins être écourtée, bien qu'elle soit intelligemment pensée et bénéficie d'une mise en scène dynamique et épurée.
Clara Gaillot "

Source: https://urlz.fr/fZMc

L'avis de Thomas Sotinel dans le Monde du 24 juin 2021

Il flotte sur les huit épisodes de La Meute un nuage noir en la personne d’un général à la retraite. Luis Gnecco, que le public français avait découvert sous les traits de Pablo Neruda, dans le film que Pablo Larrain a consacré au poète, exprime en quelques rodomontades agrémentées de moues méprisantes tout le poids que l’institution militaire continue d’exercer sur une société qui n’a toujours pas liquidé les séquelles de la dictature, qu’elles soient institutionnelles, économiques ou éthiques.

Cette marque du passé n’empêche pas La Meute d’être une série tout à fait moderne. D’abord parce qu’elle offre un écho de fiction au très réel mouvement féministe qui a animé les rues de Santiago et des grandes villes du pays en 2020. Ensuite parce que ce noir récit fait autant appel aux usages de l’ère numérique qu’aux figures de la fiction adolescente – pour mieux les mettre au service d’une fiction aussi pertinente qu’excessive.

Dans un lycée – privé, catholique, élitiste – de Santiago, un professeur est accusé d’agression sexuelle par plusieurs élèves. Alors que la majorité des lycéennes manifeste pour obtenir le renvoi de l’enseignant, quelques garçons, beaux gosses, rugbymen entraînés par le prêtre qui dirige l’établissement, rêvent de la tranquillité que connurent leurs pères et grands-pères et œuvrent à sa restauration. Blanca, figure de proue du mouvement de contestation, est enlevée, sans que le rapt soit revendiqué. L’affaire est confiée à trois enquêtrices (Antonia Zegers, Daniela Vega – elle tenait le rôle-titre dans Une femme fantastique, de Sebastian Lelio – et Maria Gracia Omegna), qui découvrent vite que la victime avait été désignée à ses agresseurs par l’organisateur d’un jeu en ligne dit « Juego del lobo », « le jeu du loup ».

.... Source : https://urlz.fr/fZMA

Pour La Meute voir l'organisation : https://urlz.fr/fZMW