Les Pink Panthers, traquées par toutes les polices du monde, comprendraient entre 500[2] et 1000 membres[3], dont une dizaine identifiés, principalement des ressortissants serbes issus des pays de l'ex-Yougoslavie (Serbie, Croatie, Monténégro, république serbe de Bosnie, avec des relais dans les diaspora serbes du monde entier) et tous spécialisés dans le braquage à main armée de bijouteries de luxe. Ils seraient à l'origine de plus de 110 braquages[2]. Ils ont sévi à Dubaï, en Suisse, au Liechtenstein à Monaco, Londres, Tokyo, Paris, Courchevel, Saint-Tropez, Allemagne et Autriche. Leur « trésor de guerre » est évalué au minimum à plus de 250 millions d'euros de bijoux[4], en près de dix ans d'action dans le monde entier. Leurs méthodes et leur organisation digne d'un horloger suisse leur ont attiré le respect des policiers chargés de les interpeller. En effet, ils n'utilisent la violence qu'en dernier recours et pour l'instant sans aucune victime. Ces braqueurs se sont forgés un mythe imposant, rappelant celui du grand banditisme. Ils parlent couramment plusieurs langues.
Les services spécialisés dans les vols de pierres précieuses pensent que le fruit de leurs vols est écoulé vers Belgrade, Bruxelles, Milan et Anvers.