--SPOILS--
NETFLIX, Révolution française et zombies.
Sans surprise le cahier des charges Netflix est totalement respecté :
- Apologie de l’accueil des demandeurs d'asile par le curé de la paroisse.
- Pleurniche victimaire sauce me too >> "Quand on est une femme on sait qu'il y a des prédateurs de partout"
- Version ratée du cousin français trisomique du shérif de Nottingham, tellement sadique et surjoué qu 'il en devient risible.
- Oka accusé à tort de cannibalisme soigné par Hakim-Pasteur-Guillotin.
Une séance découverte de maraboutage en remerciements pour la consultation.
- La gamine muette qui ne sert à rien d'autre qu'à remplir les quotas en jouant à fond la carte du pathos.
- La fraternité dirigée par une femme forte masquée bien évidemment.
- Aristocratie dégénérée qui tue ses propres enfants car malades pour les ramener à la vie avec le sang bleu.
- La voix-off en intro et en clôture de chaque épisodes qui n'est qu'un condensé de niaiseries enrobées de platitudes. Le bucket KFC de la pensée.
Episode 4 >> "Ceux qui n'ont jamais eu le ventre vide ne peuvent pas savoir ce qu'est la faim"
[...]
Point positif, pas encore de dubstep en fond sonore avant l' épisode 3.
Mettre autant d'efforts dans les costumes, décors, accessoires, couvrir les gueux de crasse mais faire l'impasse sur leur dentition impeccable.
Les poncifs révolutionnaires sont repris, le gentil peuple miséreux contre les vilains aristocrates. La première République issue de la Révolution n'a obtenu sa légitimité qu'au travers de la Terreur. Le peuple n'a jamais eu son mot à dire, à aucun moment.
Au rythme actuel, dans moins d'une décennie cette production passera pour une reconstitution historique fidèle de la période pré-révolutionnaire.