Derrière le côté "neuneu" de cette série illustrant les péripéties amoureuses d'une jeune fille dans l'Angleterre de la fin du 19ème siècle, Lark Rise to Candleford évoque surtout avec beaucoup de poésie et d'humour les grandes mutations vécues par la population à cette époque : les machines agricoles menaçant le travail des hommes, les premières luttes sociales, l'arrivée du train, les conflits entre croyances païennes et l'Eglise... L'héroïne est insupportable (elle passe son temps à se demander de qui elle est amoureuse), mais le reste du casting forme une galerie de personnages burlesques et cocasses auxquels on s'attache très vite, portés par des acteurs excellents et des décors très bien réalisés. Et fort heureusement, tous ces personnages occupent la majeure partie de l'intrigue, minimisant ainsi les niaiseries sentimentales de l’héroïne.