Je ne vais pas écrire un roman sur cette série puisque j'ai arrêté l'animé au bout du tiers des épisodes. Je suis loin d'être fétichiste mais l'histoire réécrite à la truelle ça a ses limites.
La série a pourtant beaucoup de points forts, les combats sont énergiques, graphiquement c'est plutôt beau, etc... mais tout en sachant que c'est une adaptation ouvertement fantaisiste, prétexte à de l'action typiquement "manga" c'est devenu un véritable supplice malgré quelques premiers épisodes assez accrocheurs. On mélange tellement de choses incongrues que ça dépasse l'absurde. Et surtout on est complètement perdu. J'imagine bien les auteurs utilisant une espèce de roulette faisant défiler noms, lieux et objets célèbres.
Le problème de Chevalier d'Eon au final c'est de n'avoir pas voulu trancher entre le seinen et le shonen. Soit on fait quelque chose d'un tant soit peu sérieux auquel on peut intégrer des éléments du fantastique ; Ou alors on crée un nouvel univers lui-même propice à quelques références historiques. Or là on se retrouve avec les deux choses qui ne vont pas ensemble et les vers des poètes deviennent des invocations pour pouvoirs surnaturels. C'est juste stupide et énervant.
Enfin bon, tout le monde semble avoir adoré cette série donc je ne pouvais que médire dessus.
Reste qu'il parait loin le temps où les productions IG nous sortaient des animés vraiment novateurs et intelligents comme GITS (je sais c'est complètement différent). Si vous en voyez, faites moi signe. J'en ai un peu marre d'accumuler des déceptions.
En résumé :
LES PLUS :
- Les combats.
- Graphismes corrects.
- Idem pour les musiques.
- L'intrigue, pour les esprits impénétrables au non-sens historique.
LES MOINS :
- Le scénar est du très grand n'importe quoi.
- Des personnages sans véritable charisme. Un comble vu les références !
- L'animation pâtit un peu.
- Beaucoup de dialogues inutiles. Et je n'ai pas tout vu.
- Très logiquement une action inégale entre les épisodes.
Article original issu de mon blog :
http://ashtaka.blogspot.fr/2013/08/le-chevalier-deon-jai-pas-aime-mais.html