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Shuffle stand
Fan inconditionnel du livre, lu et relu, et de la minisérie de Mick Garris qui transpire les années 90, j'attendais cette adaptation avec la curiosité retenue de quiconque a grandi avec Star Wars et...
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le 19 déc. 2020
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COVID SIMULATOR
Episodes 1 à 3
--SPOILS--
Le livre de Stephen King étant particulièrement dense, une adaptation n'est pas chose évidente.
Cette nouvelle mouture échoue lamentablement à retranscrire et intégrer autant de personnages, leurs évolutions respectives au travers d'époques et de lieux différents. Le récit trop dense et complètement éclaté est survolé de par son contenu en rapport à un format bien trop court au vu de ses ambitions. Le budget n'est pas là, la bande annonce est trompeuse.
Le montage alambiqué part dans tout les sens, futur, présent, passé, absolument injustifié. Le seul personnage qui tire son épingle du jeu est celui d'Harold Lauder. Tout simplement parce qu'il est ambivalent. L'acteur se donne du mal en comparaison du casting aux fraises, clairement peu impliqué. Son personnage sort du lot car noyé dans une galerie de charactères tous plus unidimensionnels les uns que les autres. Une horde d'ectoplasmes scénaristiques archétypaux.
Le pire aspect étant qu' à aucun moment on ne ressent cette ambiance de fin du monde, d'effondrement total de la civilisation. La sauce ne prends pas.
La version TV de 1994 avait de nombreux défauts mais au moins des qualités. On retrouvait en partie l'ambiance du livre et de l'univers propre à Stephen King.
Je regarderais jusqu'au bout uniquement par curiosité sachant que Stephen King à réécrit une fin pour cette adaptation.
Une adapation relativement fidèle au livre mais sans âme.
Episode 4
Clin d'oeil à Stephen King qui apparait sur l'affiche de promotion "Hemingford Home" au niveau de l'arrêt de bus. La sauce ne prends toujours pas, seul l'arc incluant Harold Lauder sauve la série du désastre intégral. Les autres acteurs font le minimum syndical, on le ressent, c'est affligeant. La voix off vers la fin de l'épisode avec l'écriture du journal et les violons ça suinte la niaiserie et le pathos facile.
La version TV de 94 avait clairement foirée le personnage d'Harold Lauder mais sauvait les meubles dans l'ensemble. Ici c'est l'inverse, seul Harold Lauder fonctionne et tout le reste sonne faux, carton pâte.
Episode 5
On pompe allègrement l' OST de la série allemande Dark...Sans le personnage d' Harold la série s'éffondre. Randall Flagg est risible, New Vegas -à son image- est vraiment décevante.
*Concernant l'épidémie en cours et les véritables enjeux: COVID 1984
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le 31 déc. 2020
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