Remake du film de 1947 avec Deborah Kerr des incomparables réalisateurs Anglais Michael Powell, Emeric Pressburge (Les Chaussons Rouges). 3 épisodes d'une heure contre un film de 1h40 pour la même histoire, d'où une certaine lenteur et langueur. Atmosphère onirique, gros travail sur l 'image et les couleurs (ils n'ont pas totalement réussi à récréer le technicolor anglais spécifique de l'époque), mais l'image reste très belle et est un des éléments de la série. Gemma Aterton n'a pas la tension érotique d'innocence que pouvait avoir Déborah Keer, mais elles est légitime dans le rôle. Ressemblance troublante entre l'acteur d'origine et Alessandro Nivola, qui est pour le coup à mon avis bien meilleur, il "dégage" pas de doute. Frustration, tension sexuelle, Dieu, les montagnes, le phantasme de la none forcément frustrée sous sa coiffe, cela change des productions actuelles. Se laisse voir et donne envie de revoir l'original.