Résumons-nous : une mystérieuse menace avance vers la Terre. C'est sérieux...
Les péquins lambda s'affolent et l'élite scientifique se mobilise pour trouver une parade.
Comment ça, vous avez déjà vu ça ? Ne serait-ce pas le sujet de 90% des oeuvres de science-fiction, de 95% des blockbusters de ciné et de 96% des jeux vidéo... ? 'fin bon, peu importe, après tout, c'est l'angle qui compte... mais pour ça il faudrait qu'il y en ait un, d'angle, et là, soit il n'y en a pas, soit je ne l'ai pas vu, soit je ne l'ai pas compris.
L'intrigue est si mince qu'on a grossièrement essayé de l'épaissir façon cuillerée à soupe de Maïzena, grumeaux compris : des flashbacks et des flash-forwards inutiles auxquels on ne comprend pas grand-chose, une bonne vieille ambiance rétro-steampunk éculée au possible, et des messages wokistes gros comme des maisons (tout y est : les femmes surdouées - mais toujours jeunes et belles, ça va de soi - les mecs sont nuls, les blanc(he)s con(ne)s, etc.). J'oublie la propagande politique à deux balles, le jargon pseudo-scientifique débité à toute vitesse pour sembler intelligent, les états d'âme politico-éthiques des héros (en mode "ouin ouin mais si je fais de la recherche scientifique ça peut mener à Hiroshima", vous voyez le niveau et la crédibilité... (ce sont des chercheurs de pointe qui en ont fait leur carrière... ).
Bref, au bout d'une saison on sait enfiiiin en quoi consiste cette fichue menace. Si vous voulez savoir comment les scénaristes comptent s'y prendre pour sauver le Monde, RDV à la saison 2, s'il y en a une. Baîllement...